Le prochain Convent (c’est-à-dire l’assemblée générale annuelle des loges) de la Grande Loge de France, qui se tiendra du 12 au 15 juin 2014 à Paris suscite dans le microcosme maçonnique, ainsi que sur les divers blogs idoines, un intérêt inhabituel.
C’est un honneur pour les frères de la Grande Loge de France de constater que leurs travaux conventuels seront suivis avec une attention soutenue.
Des questions essentielles se poseront lors de ce Convent. Par exemple la proposition de modification des rituels du second et du troisième degré (que nous n’évoquerons évidemment pas ici) car la franc-maçonnerie en Grande Loge de France a - avant tout - un caractère initiatique symbolique et traditionnel et ce sont ces questions qui naturellement doivent passionner les frères.
Mais ce qui intéresse visiblement les commentateurs (qui, nous le constatons, ne sont pas des francs-maçons de la Grande Loge de France…) est la question des visites, c’est-à-dire la possibilité pour les frères d’autres obédiences, de venir participer aux travaux des frères de la Grande Loge de France.
Le Grand-Maître de la Grande Loge de France, Marc Henry, a d’ailleurs envoyé aux Vénérables maîtres et aux députés des loges de la GLDF une Circulaire très pédagogique pour expliquer les enjeux du prochain Convent.
Pour comprendre encore mieux cette note il convient de rappeler les textes en vigueur à la Grande Loge de France et qui le sont… depuis 1966 (et n’ont donc pas de rapport direct avec le processus dit « de Bâle »).
Voici ce qu’il est dit des « visiteurs » dans les Règlements généraux de la Grande Loge de France.
« Section Troisième: Des Visiteurs
Art. 93. - Tout Franc-maçon inscrit au Contrôle de la Grande Loge de France ou d’une Obédience reconnue peut être admis comme visiteur dans une Loge, pourvu qu’il possède le grade auquel elle travaille (RG 103 - Après la lecture du Procès-verbal, si le Maître des Cérémonies annonce des Visiteurs, ces Frères sont introduits sur ordre du Vénérable Maître, accueillis et placés selon leur grade maçonnique).
Art. 94. - Le Frère visiteur ne peut être admis qu’après avoir satisfait au tuilage du Frère Expert.
Il doit, à cet effet, justifier de sa qualité maçonnique par la connaissance des mots, signes et attouchements du grade auquel travaille la Loge.
Il doit, en outre, prouver sa régularité par la production d’un titre émanant d’une Puissance Symbolique reconnue, par la connaissance du mot de semestre en vigueur dans celle-ci et par la justification qu’il est en règle avec sa Loge.
Art. 95. - Tout visiteur doit, en outre, signer le Livre de présence déposé à l’entrée du Temple, en spécifiant le grade dont il est pourvu et la Loge à laquelle il appartient.
Art. 96. - Les titres maçonniques produits par les Frères visiteurs sont remis au Vénérable Maître, qui s’assure de leur authenticité.
Si celle-ci est reconnue, et si le Frère visiteur le désire, le titre peut être visé et revêtu du timbre de la Loge.
Si l’authenticité paraît douteuse, le titre peut être retenu pour être soumis au Conseil Fédéral qui, en cas de falsification reconnue ou de substitution, le retient pour en faire au besoin la transmission à l’Autorité maçonnique compétente.
Art. 97. - Les Frères Visiteurs de tous grades sont soumis à la discipline de la Loge aux travaux de laquelle ils assistent (RG 109 et suivants) ».
Les textes actuellement en vigueur à la Grande Loge de France sont d’ores et déjà très clairs. Il suffit à chacun de les appliquer… Et l’on peut constater une « légère dichotomie » entre ces textes en vigueur et la pratique usuelle… Pour autant ces textes existent et il convient soit de les appliquer soit de les modifier…
Il faut noter que la visite des frères d’une autre loge est une possibilité et en aucun cas un droit. Un frère « peut être admis comme visiteur dans une Loge », la loge n’est en aucun cas obligée d’accepter la visite d’un frère, fut-il membre de la GLDF. C’est de la responsabilité du Vénérable Maître de l’accepter ou non.
Maintenant, il convient de « faire un stop » sur la notion « d’obédience reconnue » à la Grande Loge de France.
La Grande Loge de France reconnaît environ une quarantaine d’obédiences maçonniques étrangères. Les frères visiteurs de ces obédiences doivent donc suivre la procédure ci-dessus expliquée pour pouvoir assister aux travaux.
Jusqu’à l’année dernière, la Grande Loge de France n’avait de traité de reconnaissance et d’amitié avec aucune obédience française. Il n’y avait donc aucune « obédience reconnue » par elle en France jusqu’en 2013.
Mais, c’est l’Histoire commune, vécue (notamment les persécutions durant la Seconde Guerre Mondiale) qui faisait office de « reconnaissance » tacite et, là encore, la responsabilité était celle du vénérable Maître d’accueillir un frère même si son obédience n’était pas reconnue par la GLDF.
Des frères dont les obédiences respectent les principes traditionnels, comme la Grande Loge Traditionnelle et Symbolique Opéra (GLTSO) ou la Loge Nationale Française (LNF) - obédiences d’ailleurs originellement parties prenantes du processus confédéral - mais aussi des frères du Grand Orient de France ou du Droit Humain par exemple, pouvaient participer aux travaux des loges de la Grande Loge de France.
Aussi, à la question posée de façon récurrente de l’éventuelle ou supposée « rupture » avec le Grand Orient de France, le Grand-Maître de la GLDF, Marc Henry a raison de préciser dans sa déjà célèbre Circulaire Générale N°35 : « Aussi, en l’absence d’un traité d’amitié, ce qui est également le cas avec les autres Obédiences françaises non membres de la Confédération, il n’y pas lieu de parler de rupture ».
Car depuis le 14 juin 2013 et la signature du Traité Fondateur de la Confédération Maçonnique de France, il y a deux obédiences reconnues par la Grande Loge de France. Ce sont la Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française (GL-AMF) et la Grande Loge Indépendante de France (GLIF).
En effet le Traité Fondateur de la Confédération Maçonnique de France (adopté par 89% des députés des loges de la GLDF lors du Convent de juin 2013) stipule clairement dans son préambule :
« Valant convention maçonnique, ce traité exprime entre les signataires leur amitié et leur reconnaissance mutuelle. Il sera complété par un protocole d’inter-visites et d’échanges maçonniques à l’usage de leurs membres ».
Les membres de la Confédération Maçonnique de France entrent donc clairement dans le cadre de l’article 93 des règlements généraux de la Grande Loge de France que nous avons vu plus haut.
L’article 1er du Traité Fondateur stipule :
« Les Grandes Loges de la Confédération Maçonnique de France respectent en leur intégralité les principes partagés par la fraternité maçonnique universelle qui en assurent l’unité et que sont:
- l’invocation du Grand Architecte de l’Univers,
- la présence en Loge des trois grandes Lumières : le Volume de la Loi Sacrée exposé et ouvert avec l’Equerre et le Compas,
- la souveraineté exclusive sur les grades symboliques,
- l’indépendance vis-à-vis de toute structure maçonnique de hauts grades,
- la non- mixité dans les travaux rituels.
- l’interdiction de discussions politiques ou religieuses,
- le caractère progressif et spirituel de la démarche maçonnique ».
La Protocole de visites et d’échanges maçonniques joint au traité fondateur et adopté dans les mêmes formes que lui (89% des voix) définit ce qu’est une tenue maçonnique :
« La Tenue est définie en conformité de l’article premier du Traité Fondateur.
C’est une réunion d’hommes, tous Frères, revêtus des décors traditionnels (tablier, gants, cordon ou sautoir) au sein d’une Loge membre d’une Grande Loge adhérente de la Confédération Maçonnique de France. Elle est ouverte sous l’invocation du Grand Architecte de l’Univers, en présence des trois grandes Lumières de la Franc-maçonnerie qui sont le Volume de la Loi Sacrée exposé et ouvert, l’Équerre et le Compas.
Dans le cadre d’une ouverture et d’une fermeture rituelles des travaux, elle met en œuvre le rituel du degré et du Rite pratiqués.
Ainsi la Tenue est exclusivement réservée à des pratiques et à des travaux initiatiques permettant la progression de chaque Frère dans le Rite qu’il pratique ».
Pas question donc dans une tenue de parler de sujets politiques ou religieux. Ceci en parfaite adéquation avec l’actuel article 23 de la Constitution de la Grande Loge de France qui stipule : « Il est expressément interdit de provoquer ou d'entamer en loge des discussions politiques ou religieuses ».
La Grande Loge de France a écrit des dispositions particulières à ce protocole de visites et d’échanges maçonniques :
« 1. Les visites des Frères des Grandes Loges signataires sont autorisées librement dans les Tenues des Loges de la Grande Loge de France.
2- Les Frères visiteurs signent avant l’entrée en Tenue le Registre de Présences. En tête de la feuille d’émargement, il est rappelé aux Frères que les Loges de la Grande Loge de Fronce travaillent rituellement en conformité avec les Principes de la Franc-Maçonnerie traditionnelle:
• l’invocation du Grand Architecte de l’Univers,
• la présence en Loge des Trois Grandes Lumières: le Volume de la Loi Sacrée exposé et ouvert avec l’Equerre et le Compas,
• la souveraineté exclusive sur les grades symboliques,
• l’indépendance vis-à-vis de toute structure maçonnique de hauts grades,
• la non- mixité dans les travaux rituels,
• l’interdiction de discussions politiques ou religieuses,
• le caractère progressif et spirituel de la démarche maçonnique.
La signature du présent Registre vaut engagement à les respecter ».
Ceci pour ne pas « prendre en traître » un frère visiteur membre d’une obédience maçonnique non membre de la Confédération.
Il est rappelé à ce frère les principes selon lesquels travaille une loge de la Grande Loge de France. Il ne lui est pas demandé – évidemment – de faire siens ces principes « ad vitam », mais de les respecter le temps de la tenue.
Sa signature de la feuille d’émargement témoigne simplement, et positivement, qu’il en a pris connaissance. Si vraiment, même le temps d’une tenue, il était réticent à respecter ne serait-ce qu’un seul de ces principes, il ne pourrait participer aux travaux.
Ceci en totale conformité avec les textes déjà existants de la Grande Loge de France.
Il n’y a donc aucune « rupture » avec la situation existante ni avec aucune autre obédience comme nous avons pu le constater.
D’autant plus que pour tous les autres travaux, tout reste possible : « Si les tenues rituelles ne peuvent sortir du cadre défini par nos principes, les autres manifestations, et en particulier les cérémonies de réception des Sœurs et Frères nous offrent l’opportunité d’œuvrer en fraternité avec des Sœurs et des Frères qui ne travaillent pas rituellement selon les mêmes principes », précise Marc Henry dans sa circulaire.
Marc Henry précise encore, toujours dans la même circulaire 35 : « Ces relations entre Obédiences resteront inchangées. Comme pour le GO et la GLFF, chacun aura à cœur de respecter les choix de l’autre, tels les pratiques, les rituels, les engagements politiques ou sociétaux ».
Et, plus loin : « Tout Frère, à condition d’être reconnu comme tel, pourra participer à nos travaux rituels. En vertu des pouvoirs qui lui sont dévolus par nos Règlements généraux, le Vénérable Maître de la Loge, dans le respect du Protocole de visites, s’assurera que le Frère visiteur a été informé des Principes selon lesquels travaillent les Loges de la GLDF et auxquels il se conformera le temps de sa visite, comme en attestera sa signature portée sur le Registre de présences ».
On ne peut faire plus clair.
Et quand à savoir si les frères de la Grande Loge de France peuvent continuer d’aller visiter des loges d’obédiences n’appartenant pas à la Confédération… disons tout net que cela dépend d’abord et avant tout de ces obédiences ! Ce sont elles qui décident – avec juste raison ! – de qui a le droit ou non de visiter leurs loges. Et chaque loge de ces obédiences est, elle aussi, en droit d’accepter – ou non – un frère de la Grande Loge de France. Sans avoir d’autres raisons à donner que leur bon vouloir.
Quant aux frères de la Grande Loge de France ce sont normalement des grands garçons. L’Obédience doit-elle poser des interdits ? Disons le tout de suite, ce n’est pas dans sa Tradition ni dans sa philosophie. Peut-on d’ailleurs faire croire qu’il est possible de vérifier en temps réel ce que font les frères ? Même la GLNF n’a jamais pu empêcher ses membres de visiter d’autres obédiences...
Pour autant la GLDF doit-elle inciter ou encourager ses membres à visiter des obédiences qui ne respectent pas les règles de la Franc-Maçonnerie traditionnelle et universelle ? La réponse ne peut là encore qu'être négative.
Ni incitation, ni interdiction. Mais avant tout responsabilité du frère de la Grande Loge de France de respecter les principes traditionnels de l’Ordre.
C’est là encore, me semble-t-il, le sens des propos du Grand-Maître dans sa réponse à la question des participations à des tenues d’autres obédiences :
« Cette participation est évidente au niveau des Obédiences membres de la Confédération.
Cette participation restera soumise à la liberté de chacun lorsqu’il s’agira de participer à des travaux de Loges respectant les mêmes principes que les nôtres.
Notre initiation et nos engagements, fondés sur ces Principes, définissent clairement et sans ambiguïté notre cadre initiatique.
Visiter une Loge ne respectant pas un ou plusieurs de ces principes revient à sortir de ce cadre auquel chacun de nous a librement choisi d’adhérer. Ce ne peut être qu’affaire de responsabilité individuelle.
Il importe dès lors que chaque Frère de la GLDF s’engage, en conscience, à respecter les termes et le cadre de ses engagements, pris lors de son initiation et par la suite réitérés ».
« Je jure d’observer consciencieusement les Principes de l’Ordre Maçonnique » (…) « Je jure solennellement tout cela sans évasion, équivoque, ou réserve mentale d’aucune sorte », promet l’apprenti franc-maçon de la Grande Loge de France.
Là encore on ne peut être plus clair ! Moins commode peut-être que de donner des oukases simplistes.
Il est mis en avant le devoir et la responsabilité du Vénérable Maître d’une loge de la GLDF qui permet à un visiteur de participer ou non à une tenue, en application des règlements généraux de l’Obédience.
Mais responsabilité et devoir du frère qui doit, en conscience, savoir – lui-même – s’il peut visiter une loge qui n’applique pas ne serait-ce qu’un des critères de la Régularité initiatique telle qu’elle se conçoit en Grande Loge de France.
Contrairement à ce que pensent certains esprits chagrins, l’hypothétique « reconnaissance londonienne » n’a rien à voir là-dedans. Et de fait, peu importe. Ce qui compte c’est la régularité de la pratique initiatique du Rite Ecossais Ancien et Accepté, toujours au plus près de nos textes fondateurs pour avoir une pratique toujours plus conforme à l’Esprit du Rite.
Et d’élargir avec d’autres cette pratique et cette même vision de la Franc-Maçonnerie.
On ne voit donc pas bien pourquoi lors du prochain Convent en juin 2014, les députés de la GLDF ne donneraient pas mandat au Grand-Maître afin :
« - de poursuivre la constitution en France d'un pôle maçonnique Traditionnel, Initiatique et Humaniste,
- d'engager sans délai les démarches nécessaires à l'établissement de liens avec les cinq obédiences européennes signataires de la Déclaration de Bâle ».
Jean-Laurent Turbet
° Pour aller plus loin :
° Le site de la Grande Loge de France.
° La Grande Loge de France, par Alain Graesel, ancien Grand-Maître de la Grande Loge de France, PUF, Collection "Que-sais-je?" N° 3791, 9€, sur le site Amazon.fr (8,55€).
° Le Rite Ecossais Ancien et Accepté, par Yves-Max Viton, ancien Grand-Maître de la Grande Loge de France, PUF, Collection "Que-sais-je?" N° 3916, 9€, sur le site Amazon.fr (8,55€).
° La Circulaire Générale N° 35 , sur ce site.
° GLIF, régularité, tradition et recherche de la reconnaissance internationale, sur ce site.
° RPMF : La Grande Loge de France a son destin en main après Vienne et Baltimore, sur ce site.
° GLTSO : Pourquoi nous quittons la Confédération, sur le site de La Lumière de François Koch.
° Baltimore 2014 : Extraits du rapport de la commission de reconnaissance, sur le site La Lumière de François Koch.
° Déclaration de Vienne, des 28 et 29 janvier 2014, sur le site La Lumière de François Koch.
° Avenir de la GLNF : Plusieurs articles dans Nice-Matin, sur ce site.
° CMF : La Grande Loge de France adopte à plus de 86% les statuts et règlements de la Confédération Maçonnique de France, sur ce site.
° Les règlements et statuts de la Confédération maçonnique de France, sur ce site.
° CMF : Les règlements et statuts sont signés, sur ce site.
° RPMF : Les 5 GL européennes accueillent la Confédération Maçonnique de France avec enthousiasme !, sur ce site.
° La ballade irlandaise des frères français, sur ce site.
° Le courrier des 5 GL européennes du 10 juillet 2013, sur ce site.
° RPMF : « Déclaration de Paris » du 3 juillet 2013. La CMF va de l’avant ! , sur ce site.
° Le texte de la « Déclaration de Paris » du 3 juillet 2013, sur ce site.
° Le traité fondateur de la Confédération Maçonnique de France et le protocole d’Intervisites, sur ce site.
° Convent 2013 historique de la Grande Loge de France. La Confédération Maçonnique de France créée, sur ce site.
° Première tenue « confédérale » à la Grande Loge de France, sur ce site.
° RPMF : Le prétexte LNF, sur ce site.
° RPMF : Le Pari Confédéral, sur ce site.
° RPMF : Des réponses aux rumeurs qui font peur ! , sur ce site.
° RPMF : Tenues communes pour les frères des cinq Obédiences Régulières françaises, sur ce site.
° RPMF : Conférence de presse de Marc Henry et des Grands-Maîtres des obédiences régulières françaises, sur ce site.
° Marc Henry (GLDF) : « La Confédération aura une direction à 5 têtes. »,sur le site La Lumière de François Koch.
° La Grande Loge Indépendante de France est consacrée, sur ce site.
° GLTSO : le Grand-Maître Jean Dubar parle de la recomposition du paysage maçonnique français, sur ce site.
° RPMF : La Confédération des Grandes Loges Traditionnelles Régulières est en marche, sur ce site.
° Déclaration des cinq Grandes Loges Françaises du 18 décembre 2012, sur ce site.
° Déclaration des cinq Grandes Loges Régulières du 12 septembre 2012, sur ce site.
° GLNF : Le texte de la GLUA qui enlève la reconnaissance (explications), sur ce site.
° GLNF : La reconnaissance anglaise, c’est fini, sur ce site.
° La Grande Loge de France confirme que les négociations sont engagées avec les 5 Grandes Loges européennes, sur ce site.
° La Grande Loge de France accepte d'ouvrir des discussion avec les 5 grandes loges régulières européennes, sur ce site.
° La Grande Loge de France en pleine forme et très convoitée avant son Convent, sur ce site.
° Après l'appel de Bâle des grandes loges réagissent, sur ce site.
° Le communiqué de Presse officiel de la Grande Loge de France, sur l'élection de Marc Henry, sur ce site.
° Marc Henry élu Grand-Maître de la Grande Loge de France, sur ce site.
° La GLDF répond officiellement aux 5 obédiences européennes, sur ce site.
° La déclaration de Bâle du 10 juin 2012, sur ce site.
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Dans son article 10, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose que : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi. »
Dans l'article 11, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose aussi que : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »
Ces deux articles ont valeur constitutionnelle car le préambule de la Constitution de la Ve République renvoie à la Déclaration de 1789.
La Constitution et les Lois de la République Française s'appliquent sur l'ensemble du territoire national et s'imposent à tout règlement associatif particulier qui restreindrait cette liberté fondamentale et Constitutionnelle de quelque façon que ce soit.
« Jurez-vous, de plus, d’obéir fidèlement aux chefs de notre Ordre, en ce qu’ils vous commanderont de conforme et non contraire à nos lois ? » (Extrait du Serment prêté par chaque franc-maçon lors de son initiation).
Jean-Laurent Turbet
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