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Le Blog des Spiritualités

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GLDF : 25 août 1944, Yvon Morandat prend l'Hôtel de Matignon au nom de la Résistance.

Publié par Jean-Laurent Turbet sur 25 Août 2024, 17:00pm

Catégories : #Morandat, #YvonMorandat, #Résistance, #WW2, #DeGaulle, #GrandeLogedeFrance, #GaullistesdeGauche, #Socialiste

Yvon Morandat est aujourd'hui bien méconnu. Il fut pourtant un Résistant puis un homme politique de premier plan. Il est Compagnon de la Libération. Et membre de la Grande Loge de France.

Enfance :

Yvon Morandat naît Léon Morandat le 25 décembre 1913 dans une famille d’agriculteurs modestes, de métayers, fils de Henri et Mathilde Morel. Yvon Morandat est deuxième de neuf enfants. Il obtient son certificat d’études en 1926. Il est par ailleurs un grand lecteur.

D’abord valet de ferme, militant de la Jeunesse agricole catholique, il réussit à devenir vendeur étalagiste à Bourg-en-Bresse en 1930 puis vendeur aux Nouvelles Galeries de Chambéry (Savoie) dont il fut employé, puis voyageur. 

Service Militaire :

De la classe 1933, il fut incorporé pour une durée de dix-neuf mois au 6ème régiment de chasseurs à Grenoble et revint simple soldat en avril 1935.

L’Avant-Guerre :

Il adhère au syndicat Confédération Française des Travailleurs Chrétiens (CFTC) des employés de Savoie dont il devint le secrétaire en 1937.

 Il participa également à la fondation de la Fédération départementale de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) rassemblant des chrétiens de gauche voire d’extrême-gauche avant-guerre.

Rapidement, Léon Morandat accède aux fonctions de secrétaire général et de permanent des syndicats chrétiens du département occupant par ailleurs les fonctions de secrétaire permanent des unions locales de Maurienne et de Tarentaise et de rédacteur du journal Le Syndicaliste savoyard.

Il adhère et soutient La Jeune république, organisation de « chrétiens de gauche » ralliés à la République qui est la continuation du Sillon, journal puis mouvement important créé par Marc Sangnier, lui-même chrétien engagé à gauche, catholique mais anticlérical.  L’Historien et conférencier Henri Guillemin fut pendant quelques années son secrétaire particulier.

Lors des élection législatives de 1936, comme La Jeune République il soutient le Front populaire et appelle à voter pour le socialiste Joseph Chatagner, secrétaire fédéral de la SFIO dans l'Ain, qui sera battu par le candidat radical sortant.

La Guerre :

Mobilisé le 27 septembre 1939, il est chasseur alpin, volontaire pour l’expédition de Norvège. Il participe à la prise de Narvick avec le 6e bataillon de chasseurs alpins. Il est décoré de la médaille militaire. Il rejoint son régiment en Bretagne en juin 1940.

Le Résistant :

Yvon Morandat s’embarque pour l’Angleterre le 18 juin 1940 et s’engage immédiatement dans la France Libre.

 Ainsi, il est parmi les trente premiers volontaires à rejoindre le général de Gaulle dès le 19 juin 1940.

Il prend dans la Résistance le pseudonyme d’ « Yvon » qui deviendra son prénom usuel après la Guerre où il se fera appeler Yvon Morandat.

Le 7 novembre 1941, « Yvon », recruté par Henri Hauck, en dépit des réticences des responsables du BCRA est parachuté avec l’aide du SOE en France, à Fonsorbes (Haute-Garonne), comme premier représentant politique du Comité français de libération nationale avec pour mission de contacter les syndicats.

 Il s’agissait d’une opération conjointe du BCRA et du Special Operation Executive utilisant un avion de la  Royal Air Force (RAF).

Il fait des liaisons entre Marseille, Clermont-Ferrand, Montluçon et Lyon.

Il est l’un des organisateurs et membre du comité directeur du mouvement Libération et du Mouvement ouvrier français (MOF).

 Il finance Libération-Sud (mouvement de Résistance qu’il rejoint, dirigé par Emmanuel d’Astier de la Vigerie avec entre autres les époux Aubrac et Michel Dumesnil de Gramont , Grand Maître de la Grande Loge de France).  

Il finance également le Comité d’action socialiste ainsi que Le Populaire, journal clandestin.

 Il a été le premier envoyé à prendre contact avec les socialistes par l’intermédiaire de Suzanne Buisson.

Un rapport sur le mouvement syndical appelait à une aide matérielle importante à la CFTC et à la CGT comme à l’envoi en France d’un agent capable de structurer des équipes.

Les difficultés qu’il eut à faire parvenir ce document influèrent sur sa prise en compte. Il le fit passer par l’intermédiaire du syndicaliste suisse René Bertholet et du consulat britannique de Genève. Le SOE prit en main ce dossier et fit désigner par le colonel Buckmaster, Tony Brooks qui fut parachuté le 1er juillet 1942.

Il coopère avec Jean Moulin à partir de janvier 1942 ; leur première rencontre a lieu à Valence.

 Le 22 juin, à Toulouse, avec Christian Pineau et André Boyer, en présence de Jean Moulin, il lance l’idée d’un Parlement de la Résistance dans lequel les syndicalistes auraient leur place. Jean Moulin ne retint pas l’idée mais elle murît plus tard sous la forme du Conseil National de la Résistance (CNR).

 En désaccord avec « Rex », proche des idée de Pierre Briossolette (membre de la Grande Loge de France) il regagne Londres en novembre 1942 alors qu’il est recherché par la Gestapo et condamné à mort par contumace.

Il sert alors au 1er bataillon parachutiste français.

Il appartient au cabinet d’André Philip, commissaire à l’Intérieur du CFLN puis à celui d’Emmanuel d’Astier de la Vigerie.

 Il siège à l’Assemblée consultative d’Alger, réunie en application de l’ordonnance du Comité français de libération nationale du 17 septembre 1943, dont il était le plus jeune membre comme représentant de la résistance intérieure (Libération Sud).

Les 4 représentants de Libération Sud sont Raymond Aubrac, Michel Dumesnil de Gramont, Yvon Morandat, Louis Vallon.

 Il est à nouveau parachuté en France fin janvier 1944 (à Tain-l’Hermitage, Drôme, sous le nom de Arnolphe) où il seconde Alexandre Parodi, le délégué général de la France libre, particulièrement dans les liaisons avec les syndicats et les partis.

Il participe ainsi à la préparation politique et administrative et militaire de l’insurrection et de la Libération de Paris.

Le 25 août 1944 :

Alors que la 2ème DB entre dans Paris, à la veille du défilé de la Victoire le lendemain et alors que Paris s’est soulevé depuis le 19 août, il est chargé de « réquisitionner » l’Hôtel de Matignon au nom du Gouvernement provisoire de la République.

Cet épisode historique est rappelé dans le célèbre film « Paris Brûle-t-il ? » de René Clément en 1966.

Alain Delon est "Chaban", Jean-Paul Belmondo est "Yvon"

On y voit Jacques Delmas dit « Chaban » (joué par Alain Delon) demander à « Yvon » Morandat (joué par Jean-Paul Belmondo) de s’assurer que le Conseil des Ministres pourra bien se tenir au siège du Gouvernement en l’Hôtel de Matignon à 16 heures en cette soirée du 25 août 1944.

Alors que l’Hôtel Matignon est bien gardé par les troupes de Pierre Laval, n’écoutant que son courage, Yvon Morandat y va, accompagné uniquement de sa future épouse, Claire.

Et c'est avec un simple pistolet et Claire qu'il prend possession de l'Hôtel de Matignon !

C’est la scène ci-dessous :

Yvon Morandat est joué par Jean-Paul Belmondo dans le film "Paris Brûle t'il?". Alain Delon joue Jacques Delmas dit Chaban.

L'Affaire des "Manuscrits de Céline"

En septembre 1944 le gouvernement réquisitionne l’appartement parisien de l’écrivain et collaborateur Louis-Ferdinand Céline rue Girardon pour Yvon Morandat et sa famille.

C'est dans cet appartement qu'Yvon Morandat trouve plusieurs cartons de manuscrits que cette immonde crapule collabo et antisémite de Céline a abandonné dans sa fuite éperdue. Nul doute que si Céline avait été pris en 1944 il eut subit - et à raison ! - le même sort que Brasillach, peut-être même en plus expéditif.

 Morandat va jusqu'à informer Céline en 1951 à son retour en France du fait que ses affaires sont dans un garde meuble. Mais il demande à Céline de Payer la facture ! Ce que ce pingre de Céline refuse de faire ! Tout en accusant - faussement - Morandat de refuser de lui rendre ses affaires.

Comment parler de vol alors que Céline est parti avec ses amis collabos à Sigmaringen pour échapper au peloton d'exécution qui l'attendait ?

Les manuscrits de Céline restent dans la cave des Morandat jusqu'au décès d'Yvon et de son épouse...

Après la mort de son père en 1972 et de sa mère en 1985, leur fille, Caroline Morandat, confie les manuscrits à Jean-Pierre Thibaudat, journaliste et critique littéraire, avec pour mission de les « séquestrer » jusqu’à la mort de Lucette Destouches épouse de Céline. Et Lucette Destouches ne mourra qu'en 2019 à... 107 ans !

Mais il n'était pas question de rendre à la veuve de Céline (à partir de 1961), Lucette Destouches née Almanzor, maître de danse mais tout aussi collaborationniste, d'extrême-droite, réactionnaire et antisémite que son mari. Elle reçut d'ailleurs à Meudon toute la crème des anciens collabos et de leurs thuriféraires réacs durant des années... La crainte était aussi que Lucette Destouches puisse trafiquer les manuscrits... et en tirer profit.

Jean-Pierre Thibaudat qui transcrit les manuscrits, fait un énorme travail d'édition parle de sa découverte à mon ami avocat et écrivain Emmanuel Pierrat qui fit en sorte que les ayant droit de Céline entrent en possession des manuscrits après la mort de Lucette Destouches.

Ces manuscrits furent ensuite mis en forme et publiés chez Gallimard. 

Yvon Morandat Homme Politique :

En 1944, Yvon Morandat est membre du bureau politique du Mouvement de Libération National ( MLN), secrétaire à la propagande du mouvement puis Président du MLN en décembre.

Il demande son adhésion à la fédération du Parti Socialiste (SFIO)  de l’Ain en décembre 1944.

Daniel Mayer l’appuie et propose de lui reconnaître une ancienneté à partir de son contact avec la Résistance socialiste en 1941 (lettre du 19 janvier 1945).

Mais les socialistes locaux, hostiles à l’ouverture aux chrétiens et à sa candidature, présentent aux élections à l’Assemblée constituante de novembre 1945 une liste homogène, sans l’UDSR.

Il est aussi collaborateur du Libérateur de l’Ain et de Cité Soir.

Morandat est frappé par la commission fédérale des conflits de l’Ain le 18 août 1946, d’une peine de suspension de toute délégation pour 5 ans pour avoir accepté d’entrer en pourparlers avec le MRP pour figurer comme candidat en tête de liste aux élections législatives de 1945.

La CNC annula cette sentence le 4 décembre 1947 et le maintint dans le parti, considérant que ce genre de pourparlers étaient « assez fréquent » à cette époque « de la part de camarades qui s’étaient fait un nom dans la Résistance », alors que la position nationale du parti n’était pas fixée, que, de plus l’initiative venait du MRP lui-même et enfin que Morandat en ayant référé à la direction du parti et à Daniel Mayer, que pour finir avait immédiatement décliné l’offre comme il lui était recommandé de le faire.

Il fut un temps membre de la SFIO et de l’UDSR.

Associé de la société de Sondages et statistiques, avec Jean-Daniel Jurgensen, Pascal Copeau, Pierre Hervé et Max Barioux en octobre 1945, Yvon Morandat fut directeur politique de l’Agence d’Édition et de presse, devenue Agence européenne de presse (rédacteur en chef Jean Piat, avec Louis Lévy et Marcus Ghenzer) de mai 1945 à juillet 1948. Il fonda encore avec ces derniers et Pierre Malafosse, l’hebdomadaire Bref le 15 novembre 1945.

En novembre 1947, puis en juillet 1948, Yvon Morandat devint chef de section de presse au cabinet du ministre de des Affaires économiques, puis de l’Intérieur (le socialiste Jules Moch) puis en octobre attaché de presse à la Société nationale des charbonnages de France. Il démissionna de cette fonction au début 1950.

Yvon Morandat, rompant politiquement avec le Parti Socialiste, participe à la fondation du Rassemblement du peuple français (RPF) en avril 1947.  Il est de ce fait exclu de la SFIO.

Il est délégué national (puis secrétaire national) à l’Action ouvrière du RPF, collabore à ses organes, au Rassemblement et à Liberté de l’esprit et était également délégué permanent du Centre national du RPF.

Il a été candidat RPF dans le canton de Poncin (Ain) en 1949 et candidat malheureux aux élections législatives du 17 juin 1951 en Seine-et-Oise. Placé en troisième position (derrière Palewski et Mignot le maire de Versailles), il obtint 102 517 suffrages sur 363 970 exprimés.

Il a été de nouveau candidat à la législative partielle de mars 1954, sur une liste dite « Union des Français contre le réarmement allemand pour l’indépendance nationale, le progrès social et une vraie démocratie ».

À cette date, il était président de l’Association générale des fonctionnaires, officiers de réserve et membres des professions libérales et trésorier et délégué général du Club européen des professions libérales et des cadres situé à Menton.

Yvon Morandat soutint le retour du général de Gaulle en 1958, fonda l’Union démocratique du Travail (1959) puis le Front travailliste en 1965.

Il est une figure majeure de ce qu’il était convenu d’appeler « les gaullistes de gauche » (https://travaillistes.fr/).

Fidèle au Général de Gaulle depuis la Résistance, Yvon Morandat s'est toujours défini comme catholique (anticlérical au sens du Sillon de Marc Sangnier) et de gauche.

L’ancien syndicaliste qu'est Morandat joue un rôle majeur dans la difficile gestion sociale de la réduction du secteur minier en France.

En 1959, il devient président des Houillères du bassin de Provence, puis en 1963, président des Houillères du Nord Pas-de-Calais, occupant cette fonction jusqu’en 1969.

Dans l’intervalle en mai 1968, il devint secrétaire d’État chargé des affaires sociales et de l’emploi, jusqu’au 11 juillet suivant.

En janvier 1969, Yvon Morandat devint président de Charbonnages de France.

Candidat UDR dans l’Ain en juin 1968, il fut le seul ministre battu mais continua à militer avec les gaullistes de gauche. Il entra au Conseil économique et social comme président de la commission du plan et de la conjoncture.

 

Il meurt le 8 novembre 1972 à Marseille, il est inhumé à Ventabren (Bouches-du-Rhône).

Il est grand officier de la Légion d’honneur, Compagnon de la Libération, médaillé de la Résistance et titulaire de décorations britanniques et belge.

Une place du 17ème arrondissement de Paris porte son nom depuis 1978.

Un puits baptisé Yvon Morandat, fondé entre 1981 et 1984 dans le cadre du Grand ensemble minier de Provence, a été le plus moderne d’Europe.

Dernier puits en activité, arrêté le 31 janvier 2003 alors que toute la production charbonnière cessait à Gardanne, il est au centre de la reconversion de la commune.

En 1969, Yvon Morandat parle de Pierre Brossolette, frère comme lui de la Grande Loge de France

Yvon Morandat le Franc-Maçon de la Grande Loge de France :

Yvon Morandat était intéressé par la Franc-Maçonnerie dès avant la Guerre. Il est vrai qu'il ne savait pas que des catholiques (comme lui) puissent devenir francs-maçons, compte tenu notamment de la position très antireligieuse de la principale obédience maçonnique française, le Grand Orient de France.

Nous avons vu qu'il avait eu aussi du mal avec les socialistes de l'Ain qui lui reprochaient d'être catholique.

C'est au sein de la Résistance qu'il va découvrir la Grande Loge de France.

Comme nous l'avons vu il est membre de l'assemblée provisoire d'Alger en 1943 au titre de Libération Sud avec Michel Dumesnil de Gramont dont il est très proche. Dumesnil de Gramont étant le Grand Maître de la Grande Loge de France, il n'a pas eu de mal à expliquer à Morandat les valeurs et les particularités de la Grande Loge de France, comme sa grande tolérance politique et religieuse.

Mais n'en faisons pas une question politique. Ses modèles, Pierre Brossolette, Félix Eboué ou Michel Dumesnil de Gramont sont tous socialistes comme lui à l'époque.

L'évolution politique de Morandat (gaulliste de gauche rompant avec la SFIO) aurait pu être le parcours d'un Pierre Brossolette s'il avait survécu (mais nous ne pouvons pas faire de l'histoire ou de la politique fiction...).

En 1943 (alors qu'il n'est pas encore maçon) il aide Michel Dumesnil de Gramont, Grand Maître de la Grande Loge de France a convaincre le général de Gaulle de prendre l'ordonnance du 13 décembre 1943 qui rétablit les obédiences maçonniques dans leurs droits et abolit formellement les lois et décrets de Vichy des 13 et 19 août 1940.

Michel Dumesnil de Gramont n'a aucune peine à le convaincre de rejoindre la Grande Loge de France (il le considérait d'ailleurs comme "un maçon sans tablier" depuis des années).

Il trouvera dans le Rite Ecossais Ancien et Accepté tous les moyens de s'épanouir spirituellement et de conjuguer sa foi catholique et sa quête initiatique.

Puisqu'Yvon Morandat fait de la politique dans l'Ain, Michel Dumesnil de Gramont lui fait intégrer en 1945 la Loge « La Parfaite Union » N° 273 de la Grande Loge de France  à l'Orient de Mâcon. Cette loge, qui avait été en 1884 sous les auspices du Suprême Conseil de France, avant de rejoindre la Grande Loge de France en 1895 a aujourd'hui malheureusement disparu.

En effet il y a moins de 40 kilomètres en voiture entre Bourg-en-Bresse et Mâcon bien que les deux villes soient dans deux départements différents.

L'actuelle Loge de la Grande Loge de France à Mâcon, "Les Trois Marches" N°1042 a été fondée en 1988.

Michel Dumesnil de Gramont fit participer Yvon Morandat a la création de la Loge « La France » N°712 en 1951 à l'Orient de Paris qui prônait la liberté de pensée qui lui était si chère.

Yvon Morandat est l'un des 7 Compagnons de la Libération membres de la Grande Loge de France avec Pierre Brossolette, Félix Eboué, Jean Cassou, Thadée Diffré, François Tilly et Hubert Germain.

Je tenais, en ce 25 août 2024 - jour du 80ème anniversaire de la Libération de Paris et également jour où il a pris possession de l'Hôtel Matignon au nom du gouvernement de la République - a rendre hommage à Yvon Morandat qui fut l'un des frères d'exception de la Grande Loge de France.

Jean-Laurent Turbet

Général de Gaulle le 25 août 1944

 

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