Pourquoi Oswald Wirth (5 août 1860 à Brienz, Suisse - 9 mars 1943 à Mouterre-sur-Blourde, France) a-t-il choisi la Grande Loge de France. Ou mieux encore pourquoi a-t-il choisit la Franc-Maçonnerie écossaise ou mieux encore pourquoi a-t-il choisi la Grande Loge Symbolique Ecossaise ?
Mais qui est Oswald Wirth ? Né en Suisse d'un famille française
S’il voit le jour dans un village helvétique de montagne, spécialement typique, Wirth est de souche française, alsacienne très exactement.
Le père d’Oswald (Joseph Paul Edouard) est républicain et républicain de combat. En 1848, ii a participé activement à la tentative avortée d’instaurer la « République Sociale » dont rêvaient les Barbès et les Blanqui.
Conne il était d’usage à l’époque, le jeune Oswald reçoit éducation et instruction dans des institutions religieuses, d’abord chez les protestants, à l’école communale puis chez les bénédictins d’un collège catholique, le tout soutenu par l’admirable éducation civique suisse.
Le jeune Wirth témoigne d’un esprit assez peu discipliné, mais très curieux, très actif, et d’imagination alerte. Il est très attiré par tout ce qui concerne la philosophie, l’histoire, les langues, la religion. Il montre également une aptitude remarquable pour le dessin, pour ne pas dire un don certain, tenant en cela de son père qui était dessinateur d’art, et avec lequel il travaillera un certain temps.
A l’âge de 19 ans, sa famille lui ayant trouvé une place en Angleterre, il exerce à Londres la profession de comptable teneur de livres.
Les grandes distractions dominicales consistent principalement dans l’audition attentive des prédicateurs de l’Armée du Salut.
Toujours à l’affut de tout ce qui concerne les sciences occultes, il tombe par hasard sur des livres maçonniques de JP MAZAROZ, Maître-Menuisier de son état, auteur très prolifique dans le genre socialiste-déiste de l’époque. Tous ces ouvrages sont écrits en partant d’un « maçonnisme » tel que WIRTH devait l’exprimer plus tard. Ceux qui ont eu le plus d’influence sur la pensée en formation de WIRTH ont été « Le socialisme-maçonnique », « La Franc-Maçonnerie », « Les Sept Lumières Maçonniques », et également « La Science Magnétique ».
Ces lectures marquent profondément son esprit. WIRTH est passionné partout ce qui touche à l’occultisme, à l’hermétisme, à l’alchimie, & l’astrologie. Il a l’appétit du merveilleux. Et l’époque est envoutante, car jamais l’influence des forces occultes n’a été plus grande, malgré les progrès techniques scientifiques. L’irrationnel est roi.
Beaucoup d’occultistes sont également voyants, magnétiseurs, guérisseurs. Wirth le sera !
Ils font fureur dans les cercles littéraires ou philosophiques. Ils ont pour amis des hontes comme Maurice Barrès.
Oswald Wirth vient à Paris : Il dévore littéralement tout ce qui s’imprime ou s’est imprimé sur l’occultisme, assiste à toutes les conférences, mû par sa grande curiosité d’esprit, par sa volonté d’acquérir une maîtrise en ces domaines.
A vingt ans l’époque du service militaire approche rapidement. Après un court séjour à Briens le voilà à Châlons-sur-Marne où , un lundi, le 13 Novembre 1882, il est incorporé au 106ème Régiment d’infanterie.
C'est dans cette ville qu'il devient Franc-Maçon pendant son service militaire.
Le Franc-Maçon reçu au Grand Orient de France (1884 - 1889)
Il est reçu apprenti franc-maçon le samedi 26 Janvier 1884. Il est Compagnon le 21 février 1885 et Maître quatre mois plus tard, le 27 juin 1885.
Avec un peu de surprise et beaucoup d’amusement il reconnait sur les colonnes l’un des Officier de son Régiment...
Au cours des Tenues, l’audition des débats lui permet, grâce à sa perspicacité déjà vive, de prendre la mesure de la plupart des Frères, et il remarque l’un d’eux, qui L’intéresse tout particulièrement : c’est un vieux Maçon, ancien cuisinier, autodidacte, aux trois-quarts sorcier, féru d’occultisme. Ils deviennent amis.
WIRTH apprend de lui beaucoup de choses qu’il n’avait jamais soupçonnées jusque-là !
Mais il faut reconnaître qu’en matière d’occultisme primitif et de sorcellerie appliquée, la Province d’alors est imbattable.
Oswald Wirth devient alors "officiellement" Magnétiseur, guérisseur. Il en fait sa profession durant des années.
Et dès les élections de la même année, il accède au plateau de Secrétaire, l’un des plus enrichissants pour un jeune maçon....
En 1885 le GODF demande à ses loges quelles réformes il faut faire pour les rituels (c'est à dire les simplifier et les moderniser) : WIRTH est pour le maintien des vieux rituels.
Le rapport de la « BIENFAISANCE CHALONNAISE », qui est un rapport « WIRTH », est envoyé à Paris. Il est clairement pour le maintien des anciens rituels. Cette conviction, WIRTH, qui n’a que deux années de Maçonnerie, l’a acquise grâce à sa pénétration d’esprit, grâce à son intuition.
WIRTH a déjà en lui sa vision propre de l’essence et du rôle de la Maçonnerie. Il n’en déviera plus, et ce choix s’approfondira tout au long de ses soixante années de sacerdoce maçonnique.
Son temps de service militaire étant accompli, WIRTH revient à Paris.
L'Ordre Kabbalistique de la Rose-Croix :
C'est là qu'il va faire "la rencontre de sa vie" : Invité par l'un de ses amis qui lui a vanté ses talents de guérisseur et de magnétiseur, Stanislas de Guaïta (1861 - 1897) invite Oswald Wirth chez lui.
Le vendredi 31 mars 1886 - Vendredi Saint - 7 heures du soir Oswald Wirth se rend au domicile de Stanislas de Guaita au 24, rue Pigalle.
Guaïta est alors - à seulement 24 ans ! - l'un des grands ésotéristes de Paris. Oswald Wirth dira plus tard tout devoir à Stanislas de Guaïta, qui fut son Maître.
Oswald Wirth écrira dans la préface du Tarot des imagiers du Moyen-âge : « (…) l'entrée en relation avec Stanislas de Guaïta devint pour moi un événement capital. Il fit de moi son ami, son secrétaire, et son collaborateur. Sa bibliothèque fut à ma disposition, et, bénéficiant de sa conversation, j'eus en lui un professeur de Qabbale, de haute métaphysique, autant que de langue française. Guaïta prit la peine de me former le style, de me dégrossir littérairement (…) je lui dois d'écrire lisiblement. »
Stanislas de Guaïta créera en 1888 l'Ordre Kabbalistique de la Rose-Croix. Evidemment Oswald Wirth sera un membre très actif de l'OKR+C. Il en est même le secrétaire général, comme il est le secrétaire particulier de Stanislas de Guaïta. Celui-ci meurt dans des circonstances pas totalement élucidées à 36 ans en 1897/
Pour Oswald Wirth, Stanislas de Guaïta restera à jamais son maître. F-Ch Barlet (Albert Faucheux) va lui succéder à la présidence de l' OKR+C avant d'être lui-même remplacé rapidement par Papus (1865 - 1916, Dr Gérard Encausse dit). Oswald Wirth sera également membre de l'Ordre Martiniste créé par Papus en 1891.
Le Franc-Maçon écossais : Grande Loge Symbolique Ecossaise et Grande Loge de France (1889-1943).
C'est après avoir connu Stanislas de Guaïta et avoir créé l'Ordre Kabbalistique de la Rose-Croix qu'Oswald Wirth va changer d'obédience et quitter le Grand Orient de France. Le GODF simplifie à outrance les rituels, s'éloigne totalement du symbolisme, de l'initiation et encore plus de l'ésotérisme. Il ne fait plus que de la politique.
Wirth s'affilie à la loge "Les Philanthropes réunis" du GODF mais cela ne lui convient pas plus que sa loge d'origine de Châlons-sur-Marne.
Il visite plusieurs loges appartenant à la Grande Loge Symbolique Ecossaise (obédience maçonnique aujourd'hui disparue mais qui a existé de 1880 à 1896).
Après quelques essais à la Loge "Les Philanthropes réunis", Oswald Wirth vient en visiteur à la Loge n° 5, dont le titre distinctif, qui résulte de la fusion antérieure de deux Loges, est « TRAVAIL, ET LES VRAIS AMIS FIDELES » qui se réunit les deuxième et quatrième mardis à huit heures du soir au 5, rue Payenne, dans le 3ème arrondissement.
Sa première visite a lieu le mardi 22 Mai 1888, et il reviendra régulièrement en visiteur le 26 Juin, le 24 Juillet, le 23 Octobre, le 27 Novembre, et ainsi de suite jusqu’à son affiliation officielle célébrée le 26 Mars 1889.
la Loge "Travail et les Vrais Amis Fidèles" - donc Oswald Wirth - rejoindra la Grande Loge de France (créée par le décret du SCDF du 7 novembre 1894), en 1896. Oswald Wirth ne quittera plus la Grande Loge de France.
Oswald Wirth aura des responsabilités à la Grande Loge de France.
Il va accomplir l'œuvre qu'on lui connaît. Il aura la possibilité de mettre en oeuvre ses idées, à la faire fructifier. Elles sont, très certainement, largement partagée par les frères de la GLDF aujourd'hui.
Il va créer la Revue "Le Symbolisme" en 1912. Il va être de ceux qui vont travailler sur une réforme des rituels de la Grande Loge de France en 1921 à la demande du Grand Maître Bernard Wellhoff. Toujours en 1921 il créer et (re) écrit les rituels des loges de Perfection à la demande du Grand Commandeur René Raymond.
Il est coopté membre actif du Suprême Conseil de France en 1927 en même temps qu'Albert Lantoine.
Mais la question posée au début de l'article demeure valide. Pourquoi a-t-il choisit la Grande Loge de France.
Pourquoi Wirth choisit la Grande Loge de France ?
Oswald Wirth rejoint la loge "Travail et Vrais Amis Fidèles", de la Grande Loge Symbolique Ecossaise (GLSE) en 1889.
Pourquoi ?
Rappelons-nous ce qu'est la GLSE. C'est une obédience issue de la Grande Loge Centrale du Suprême Conseil de France déclarée en Préfecture le 12 février 1880. Rappelons nous qu'Adolphe Crémieux, Grand Commandeur du Suprême Conseil de France est mort en janvier 1880.
La GLSE travaille au Rite Ecossais Ancien et Accepté, mais sans tutelle des Hauts Grades, sans la Bible (partie dès 1829 au SCDF et qui ne reviendra qu'en 1954 à la GLDF), sans invocation au Grand Architecte du L'Univers, une obédience bien plus marquée à gauche que le GODF.
Rappelons nous que durant la Commune de Paris (1871), les Francs-Maçons membres de la Grande Loge Centrale du Suprême Conseil de France (les francs-maçons écossais) furent extrêmement nombreux et que le GODF condamna fermement les troubles des Communards.
Les francs-maçons écossais les plus fervents et les plus radicaux (Jules Vallès, Gustave le Français, Elie May, Emile Eudes, Dr Goupil et des dizaines d'autres....) sont (quand ils ne sont pas morts... exilés.
Or, une première loi d'amnistie (partielle) des Communards est prise le 3 mars 1879. L'Aministie définitive aura lieu par la loi du 10 juillet 1880.
Les francs-maçons écossais communards en exil vont revenir et entrer massivement dans les loges de la Grande Loge Symbolique Ecossaise. Ce qui lui donnera une tonalité très à gauche, voire d'extrême-gauche par rapport à un Grand Orient de France proche des radicaux (on se souvient de l'initiation de Jules Ferry en 1875 à "La Clémente Amitié" du GODF).
Alors il peut sembler paradoxal que Wirth quitte une loge du GODF pour aller dans une obédience très à gauche et dans une loge composée d'anciens communards et d'extrême-gauche !
Car, ne nous y trompons pas, les anciens communards sont nombreux dans la loge même de Wirth. Ils le seront à la Grande Loge de France (Elie May par exemple) comme au Suprême Conseil de France.
Mais ce qu'il faut comprendre c'est que les frères de la Grande Loge Symbolique Ecossaise, comme ceux de la Grande Loge de France ensuite sont avant tout des Libertaires.
Pas forcément des anarchistes non plus. Ils sont plus intéressés par les questions sociales et sociétales que politiques comme au GODF. Et, s'ils sont dans leur grande majorité de gauche voire d'extrême-gauche, ils n'en sont pas moins pour la plupart spiritualistes.
Le GODF est l'obédience radicale, anti religieuse mais aussi anti-spirituelle. Le bébé est largement jeté avec l'eau du bain.
Et surtout le côté libertaire des frères de la Grande Loge de France fait qu'ils sont tolérants avec les minoritaires. Et Wirth est - à n'en pas douter - minoritaire au sein de la GLSE puis de la GLDF. mais ce ne va pas l'empêcher de développer ses thèses sur la Tradition, l'ésotérisme et le symbolisme. Beaucoup de frères écossais y adhéreront d'ailleurs. Et ils seront de plus en plus nombreux !
Par exemple au GODF à la même époque, ceux qui ne sont pas "dans la ligne du Parti", sont purement et simplement exclus. Lorsque Jules Doinel créé l'Eglise Gnostique il est exclut, lorsque Edouard de Ribeaucourt veut faire revenir le Rite Ecossais Rectifié avec la Bible il est exclut etc...
A la GLSE puis à la GLDF rien de tel. Les minoritaires sont non seulement les bienvenus, mais peuvent développer leurs idées.
C'est pour cela qu'Oswald Wirth, Albert Lantoine, René Guénon, Plantagenet, Jules Boucher, Georges Marty, tous les rénovateurs du symbolisme en Maçonnerie, tous les adeptes de la Tradition, tous ceux dont nous lisons les livres avec passion, seront des francs-maçons écossais de la GLSE et de la GLDF.
Parce que je le répète, c'est la Liberté qui prime à la Grande Loge de France.
Pour ne pas entrer dans des aspects contemporains qui ne sont pas l'objet de cet article et pour ne pas que des Grands-Maîtres vivants puissent être cités, lorsque je parle du siècle écossais ici, de la GLSE à la GLDF je parle de la période 1880 - 1980.
Un maçonnerie écossaise extrêmement engagée, souvent socialiste, de gauche voire d'extrême-gauche avec des frères extrêmement symbolistes et ritualistes, qui souvent son les mêmes.
Les socialistes fondateurs de la loge pacifiste "Jean Jaurès" en 1917, refusés au GODF seront accueillis à la GLDF. Albert Lantoine en 1937, publiant sa "Lettre au Souverain Pontife" appelant à se réconcilier avec l'Eglise Catholique (à, l'encontre de ce que pensent majoritairement les frères de la GLDF) n'est pas exclut, loin de là.
C'est cet esprit de liberté et de tolérance qui règne à la Grande Loge de France. J'aillais dire c'est l'Esprit tout court. D'autres "minoritaires" seront bien intégrés au fil du temps à la GLDF. Les catholiques par exemple seront les bienvenus. Même un certain nombre de frères venant dans leur jeunesse de l'extrême-droite pourront être admis à la GLDF et faire ensuite un parcours de perfectionnement et d'amélioration d'eux-mêmes. Ils n'auraient pas pu - en leur temps - être admis au GODF. La vocation de la GLDF était - plus que partout ailleurs - de réunir ce qui est épars.
Ce qui constitue fondamentalement la Grande Loge de France c'est l'union de frères extrêmement engagés dans la vie profane (à l'extérieur) et de frères soucieux de symbolisme de Rituels, d'Initiation (à l'intérieur). Les figures emblématiques de cela sont bien entendu Oswald Wirth et Albert Lantoine.
Oswald Wirth a bien choisit. Il restera fidèle au Rite Ecossais Ancien et Accepté et à la Grande Loge de France jusqu'à la fin. Et n'en bougera pas.
Il mourra en 1943 et-Lantoine en 1949. mais leur mémoire est toujours vivante aujourd'hui. Lisez et relisez Wirth et Lantoine.
Comme eux, gardons vivante et première l'idée de Liberté. Oui, la Liberté avant tout. Car c'est pour cela que Wirth - comme beaucoup d'autres - est venu à la Grande Loge de France.
Jean-Laurent Turbet
Principales Œuvres d’Oswald Wirth :
• La Franc-maçonnerie rendue intelligible à ses adeptes, sa philosophie, son objet, sa méthode, ses moyens, trois tomes, Paris, Éd. Dervy, 1999 (ISBN 978-2850763762), (ISBN 978-2850765001), (ISBN 978-2850765490)
o t. I : L'Apprenti (1893, 2° éd. revue 1908 : Le livre de l'Apprenti : manuel d'instruction rédigé à l'usage des FF. du 1er degré), J'ai lu, coll. "Aventure secrète", 2015, 189 p.
o t. II : Le Compagnon (1912 : Le livre du Compagnon : manuel d'instruction rédigé à l'usage des FF. du 2° degré), J'ai lu, coll. "Aventure secrète", 2015, 190 p. [1] [archive]
o t. III : Le Maître (1922 : Le livre du maître : manuel d'instruction rédigé à l'usage des FF. du 3° degré), J'ai lu, coll. "Aventure secrète", 2016, 249 p.
• Le Tarot des imagiers du Moyen Âge (1927), Paris, Éd. Tchou (ISBN 978-2710707288)
• Le Symbolisme hermétique dans ses rapports avec l'alchimie et la franc-maçonnerie (1910), Paris, Éd. Dervy (ISBN 978-2850765322)
• Le Symbolisme astrologique: planètes, signes du zodiaque, maisons de l'horoscope, aspects, étoiles fixes (1938), Paris, Éd. Le Symbolisme, 1937 (nouv . éd.: Paris, Éd. Dervy, 1992 (ISBN 978-2850765063))
• Les Mystères de l'art royal - Rituel de l'adepte (1932), Paris, Éd. Dervy (ISBN 978-2850769689)
• L'Imposition des mains et la médecine philosopans hale, (1985) Paris, Éd. Guy Trédaniel (ISBN 978-2857070078) 1992
• Le Livre de Thot comprenant les 22 arcanes du Tarot (1889).
• L'idéal initiatique (1923) (édition complétée en 1927, Paris, Éd. Le Symbolisme)
• Qui est régulier ? Le pur maçonnisme sous le Régime des Grandes Loges inauguré en 1717, Paris, Éd. Le Symbolisme,1938.
• Stanislas de Guaïta - Oswald Wirth, L'occultisme vécu: souvenirs de son secrétaire, Paris, Éd. Le Symbolisme, 1935.
Albert Faucheux (né le 12 octobre 1838 à Paris et mort le 29 octobre 1921 dans la même ville) est le vrai nom de F-Ch Barlet (ne cherchez pas de "François-Charles" ou "Charles", " F-Ch Barlet "...
https://www.jlturbet.net/2021/03/f-ch-barlet-par-victor-emile-michelet.html
Oswald Wirth, sur le rôle de la Maçonnerie Latine (continentale). - Le Blog des Spiritualités
Voici l'article d'Oswald Wirth et ses toujours très utiles conseils et observations ! Quelques chiffres D'après une statistique publiée par le Bureau des relations maçonniques internationales, ...
https://www.jlturbet.net/2020/08/oswald-wirth-sur-le-role-de-la-maconnerie-latine.html
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Dans son article 10, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose que : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi. »
Dans l'article 11, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose aussi que : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »
Ces deux articles ont valeur constitutionnelle car le préambule de la Constitution de la Ve République renvoie à la Déclaration de 1789.
La Constitution et les Lois de la République Française s'appliquent sur l'ensemble du territoire national et s'imposent à tout règlement associatif particulier qui restreindrait cette liberté fondamentale et Constitutionnelle de quelque façon que ce soit.
« Jurez-vous, de plus, d’obéir fidèlement aux chefs de notre Ordre, en ce qu’ils vous commanderont de conforme et non contraire à nos lois ? » (Extrait du Serment prêté par chaque franc-maçon lors de son initiation).
Jean-Laurent Turbet
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