Le Figaro d'aujourd'hui nous fait part d'un rapport remis par les renseignements généraux sur les écoles islamistes clandestines.
Si les écoles musulmanes "officielles" semblent se soumettre au jeu de la transparence (elle pensent un jour travailler avec l'Éducation nationale pour assurer leur pérennité financière) les RG sont inquiets de la prolifération des écoles "souterraines".
En revanche, les structures clandestines se multiplient, ainsi que les cours de soutien aux enfants, au contenu parfois opaque. Certaines familles musulmanes extraient leurs enfants du système scolaire public «conduisant ainsi à une forme de communautarisme», peut-on lire dans une note des Renseignements généraux de fin 2005. Souligne l'auteur de l'article.
Les salafistes, qui prônent un islam fondamentaliste, calqué sur la vie du Prophète, cherchent à protéger «leurs enfants dès le plus jeune âge et les maintenir en dehors des perversions de la société mécréante» écrivent les RG qui surveillent avec difficulté les crèches et écoles sauvages montées par ces familles, souvent à domicile ou dans les locaux des mosquées.
Une mouvance fondamentaliste turque place ainsi ses enfants dans des «internats coraniques», dont l'un a été repéré près de Strasbourg. «Presque 50 000 enfants suivent des cours d'arabe ou de religion dans des structures dont nous ne savons pratiquement rien», explique-t-on au ministère de l'Intérieur.
Il ne faut pourtant pas trop exagérer le phénomène. En France, la situation pourrait
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