Depuis des siècles, les soufis sont attentifs au travail de l’âme sur elle-même – le « grand combat sur soi » évoqué par le Prophète. Ce sont donc des fins psychologues. Le soufisme a d’évidence un rôle thérapeutique, car sa voie initiatique passe obligatoirement par un processus de déconditionnement personnel.
Habitudes, réflexes de défense, peurs profondes et refoulées, voire phobies, rapports faussés au réel, illusions…. : les couches superficielles de notre être forment des agrégats instables de représentations qui faussent notre perception singulière, venant de l’extérieur, et auxquelles pourtant nous nous identifions.
Soufisme et psychologie partagent-ils un même but : le retour à l’état d’Amour originel (Fitra) ? Quelles différences faire entre « singularité », « individuation », et retour au principe de l’Unicité ? Qui agit en soi : « je » ? « Je » ? « Il » ?
Intervenants : Marie-Odile DELACOUR et Éric GEOFFROY
Marie-Odile Delacour est psychanalyste, et elle-même engagée dans la voie soufie. Eric Geoffroy est islamologue spécialiste du soufisme, et président de la Fondation Conscience Soufie.
Organisateur : Fondation Conscience Soufie
Date : Du samedi 23 juin 2018 à 10h au dimanche 24 juin à 16h.
Lieu: Centre spirituel Carmes d’Avon, 1 rue Père Jacques, 77210 Avon (près de Fontainebleau).
Tarif: 150 euros, en pension complète.
Inscription : https://www.weezevent.com/psychologie
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Attention ! Cet article, comme tous les articles du "Bloc-Notes de Jean-Laurent sur les Spiritualités", (http://www.jlturbet.net/) est écrit en mon nom personnel.
Je ne parle ni au nom d'une association, ni d'un parti, ni d'une loge, ni d'une obédience maçonnique.
Mes propos n'engagent que moi et non pas
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Je ne suis en aucune façon habilité à écrire au nom d'une association, d'un parti, d'une loge, d'une obédience maçonnique. Tout ceci pour que cela soit bien clair, qu'il n'y ait aucune ambiguïté de quelque nature que ce soit.
Quelles que soient mes responsabilités - ou non - présentes ou futures dans une organisation, les propos tenus dans cet article comme dans tous les articles de ce Bloc-Notes, sont exclusivement des opinions personnelles qui n'engagent que moi.
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Je rappelle simplement que la liberté d’expression est en France un droit Constitutionnel, quelle que soit notre appartenance à une association de quelque nature que ce soit.
Dans son article 10, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen pose que : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi. »
Dans l'article 11, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen pose aussi que : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »
Ces deux articles ont valeur constitutionnelle car le préambule de la Constitution de la Ve République renvoie à la Déclaration de 1789.
La Constitution et les Lois de la République Française s'appliquent sur l'ensemble du territoire national et s'imposent à tout règlement associatif particulier qui restreindrait cette liberté fondamentale et Constitutionnelle de quelque façon que ce soit.
Jean-Laurent Turbet
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