Ce sont les soeurs de la Grande Loge Féminine d'Espagne (GLFE) qui les ont sensibilsées au projet de loi du gouvernement espagnol visant à réduire (pour ne pas dire supprimer) le droit à l'interruption volontaire de grossesse en Espagne.
Un grande manifestation était organisée le samedi 1er février 2014 à Paris en solidarité avec les femmes espagnoles. Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté.
La Grande Loge Féminine de France participait donc es-qualité à cette manifestation. Derrière la banderole de la GLFF plusieurs centaines de soeurs avaient répondues présentes.
Les frères et soeurs d'autres obédiences, et qui souhaitaient participer également à la manifestation, se sont naturellement rangés derrière la bannière de la Grande Loge Féminine de France.
La fédération française du Droit Humain participait également à la manifestation mais le saccage de ses locaux parisiens le jour même a empèché la mobilisation massive de ses instances nationales.
Voici quelques instantanés de cette belle journée ensoleillée de février :

Droites et dignes derrière la banderole de la GLFF

Belle perspective devant la Tour Eiffel

La GLFF a suscité beaucoup d'intérêt chez de nombreuses femmes présentes.

Des maçon(ne)s de toutes obédiences. Ici autour de M-F Blanchet

Les soeurs de la GLFE manifestent à Madrid.

Teresa Alabèrnia i Domènech, la GM de la GLFE parle.
Les soeurs de la Grande Loge Féminine de France à Paris, comme les soeurs de la Grande Loge Féminine d'Espagne à Madrid ont montré qu'il est possible d'allier une pratique rigoureuse des rituels et du symbolisme, la réflexion sur soi et la recherche intime, avec un engagement fort dans la cité lorsque le moment l'exige.

Marie-Françoise Blanchet bien entourée (salut Lolo!).
La présence de Marie-Françoise Blanchet, ancienne Grande-Maîtresse de la Grande Loge Féminine de France dans le cortège a été très remarquée.
Mais quoi de plus logique. C'est lors de son mandat à la tête de la GLFF, qu'elle a procédé à la cérémonie de création de la Grande Loge Féminine d'Espagne en juin 2005. Les soeurs de la GLFE ont ainsi pris leur indépendance après 15 ans de travail au sein de la GLFF.
Pour les lectrices et les lecteurs de ce bloc-notes, en exclusivité, voici le mail que vient d'envoyer la Grande-Maîtresse de la Grande Loge Féminine d'Espagne à Marie-Françoise Blanchet après la manifestation.
"Muy respetada y querida Hermana,
le remito la primera fotografia ,que me han hecho llegar al mail, de nuestra participación en los actos de ayer en Madrid.
Es posible que ya la haya visto en facebook .(leí su magnífica respuesta al H.·. que intenta darnos lecciones de lo que debemos o no debemos hacer...) pero quiero que comparta con nosotras algún detalle más:
esta fué la Asamblea final donde tuvimos ocasión de dirigirnos a un auditorio, con capacidad para 1.000 personas, y que cuando las mujeres oyeron que iba a subir al estrado la G.L.F.E. irrumpieron en aplausos, tuve que contener mi emoción.
Comprobé luego que muchas desconocían incluso que existíamos antes de nuestro acto de presencia en la multitudinaria demostración (unas 100.000 personas).
Valoramos que el 1 de Febrero nos marca "un antes y un después" .
Sepa también que la G.L.F.F. en ésto también nos ha alumbrado el camino a seguir .
Y usted, nuestra Pasada G.·.M.·. ,Marie-Françoise Blanchet, ha sido y sigue siendo la portadora de Luz.
Un gran abrazo,
Teresa Alabèrnia i Domènech"
Il y aura en effet "un avant et un après"...
° Le site de la Grande Loge Féminine de France.
° La GLFF appelle à manifester le 1er février 2014 à Paris pour soutenir les femmes espagnoles , sur ce site.
° DH / GLFF : Soutenir les sœurs espagnoles qui se battent pour le droit des femmes en Espagne, sur ce site.
° Pierre Simon, ancien Grand Maître de la GLDF, est mort, sur ce site.
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Attention ! Cet article, comme tous les articles du "Bloc-Notes de Jean-Laurent sur les Spiritualités", (http://www.jlturbet.net/) est écrit en mon nom personnel.
Je ne parle ni au nom d'une association, ni d'un parti, ni d'une loge, ni d'une obédience maçonnique.
Mes propos n'engagent que moi et non pas l'une ou l'autre de ces associations.
Je ne suis en aucune façon habilité à écrire au nom d'une association, d'un parti, d'une loge, d'une obédience maçonnique. Tout ceci pour que cela soit bien clair, qu'il n'y ait aucune ambiguïté de quelque nature que ce soit.
Quelles que soient mes responsabilités - ou non - présentes ou futures dans une organisation, les propos tenus dans cet article comme dans tous les articles de ce Bloc-Notes, sont exclusivement des opinions personnelles qui n'engagent que moi.
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Je rappelle simplement que la liberté d’expression est en France un droit Constitutionnel, quelle que soit notre appartenance à une association de quelque nature que ce soit.
Dans son article 10, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose que : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi. »
Dans l'article 11, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose aussi que : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »
Ces deux articles ont valeur constitutionnelle car le préambule de la Constitution de la Ve République renvoie à la Déclaration de 1789.
La Constitution et les Lois de la République Française s'appliquent sur l'ensemble du territoire national et s'imposent à tout règlement associatif particulier qui restreindrait cette liberté fondamentale et Constitutionnelle de quelque façon que ce soit.
Jean-Laurent Turbet
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