C'est la conclusion d'un rapport de la
Commission Nationale Consultative des Droits de
l'Homme, remis le 21 mars dernier au premier ministre.
Un rapport inquiétant et bien alarmant. Des verrous psychologiques auraient-ils sautés ? Ou plus exactement, sauteraient ils
les uns après les autres ?
Certes le rapport souligne que les actes de racisme et d'antisémitisme sont en lègère baisse - bien que démeurant à un
niveau inquiétant - mais le racisme et la xénophobie se banalisent.
Encore, ce rapport se base-t-il sur les faits recensés par la police et la justice. Les agressions "quotidiennes"
pour lesquelles aucune plainte n'est déposée ne rentrent évidemment pas dans les statistiques étudiées par la CNCDH.
"Au total, ce sont des groupes humains entiers, maghrébins, noirs et gens du voyage qui sont stigmatisés comme des
Français différents des autres" nous dit ce rapport.
"Pire, insiste la Ligue des droits de l'homme, 63% des personnes interrogées estiment que certains
comportements peuvent justifier une réaction raciste".
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