La Commission des Droits de l'Homme et du Citoyen de la Grande Loge de France organise, comme chaque année, sa journée du devoir de mémoire.
Cette journée du devoir de mémoire se déroulera le samedi 10 décembre 2011, à 14 h 30 au Grand Temple de la Grande Loge de France, au 8, rue Puteaux, Paris 17ème.
La commission des Droits de l'Homme et du Citoyen de la Grande Loge de France a invité cette année :
° Gérard Haddad, écrivain et philosophe
° Pierrette Dupoyer, comédienne
° Patrick Olivier, comédien
Ils consacreront leurs interventions autour du thème de la "Parole Perdue" en hommage à Sam Braun, qui fut un grand franc-maçon que toutes celles et tous ceux qui l'ont connu pleurent encore aujourd'hui. C'était un homme d'une bonté et d'une humanité vraiment extraordinaire.
Sam Braun s'était tu pendant plus de 40 ans sur les deux années d'enfer qu'il avait connu en déportation à Auschwitz. C'est lorsque qu'on lui demanda d'aller raconter son expérience dans les écoles, les collèges et les lycées, qu'il se met à la rédaction d'une livre de mémoires intitulé "Personne ne m’aurait cru, alors je me suis tu", publié en 2008 chez Albin Michel.
Le 5 juillet 2011, par une chaleur torride, plusieurs centaines de franc-maçons et de francs-maçonnes accompagnaient leur frère Sam Braun en sa dernière demeure au cimetière du Père Lachaise à Paris. Car pour Sam Braun, son engagement maçonnique était l'un des plus importants de sa vie.
La réunion de la commission des Droits de l'Homme de la Grande Loge de France est publique, et ouverte à tous et à toutes, franc-maçon(ne)s ou non franc-maçon(ne)s.
Soyons nombreux à venir parler et à évoquer la mémoire de Sam Braun.
° Le livre de Sam Braun :
"Personne ne m’aurait cru, alors je me suis tu"
de Sam Braun et Stéphane Guinoiseau
publié en 2008
Editions Albin Michel.
15 €
° Pour aller plus loin :
° Le site de la Grande Loge de France.
° "Rdv au Père Lachaise avec Sam Braun, déporté à 16 ans" sur le site Rue89.
Attention ! Cet article, comme tous les articles du "Bloc-Notes de Jean-Laurent sur les Spiritualités", (http://www.jlturbet.net/) est écrit en mon nom personnel.
Je ne parle ni au nom d'une association, ni d'un parti, ni d'une loge, ni d'une obédience maçonnique.
Mes propos n'engagent que moi et non pas l'une ou l'autre de ces associations.
Je ne suis en aucune façon habilité à écrire au nom d'une association, d'un parti, d'une loge, d'une obédience maçonnique. Tout ceci pour que cela soit bien clair, qu'il n'y ait aucune ambiguïté de quelque nature que ce soit.
Quelles que soient mes responsabilités - ou non - présentes ou futures dans une organisation, les propos tenus dans cet article comme dans tous les articles de ce Bloc-Notes, sont exclusivement des opinions personnelles qui n'engagent que moi.
Je rappelle simplement que la liberté d’expression est en France un droit Constitutionnel, quelle que soit notre appartenance à une association de quelque nature que ce soit.
Dans son article 10, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose que : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi. »
Dans l'article 11, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose aussi que : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »
Ces deux articles ont valeur constitutionnelle car le préambule de la Constitution de la Ve République renvoie à la Déclaration de 1789.
La Constitution et les Lois de la République Française s'appliquent sur l'ensemble du territoire national et s'imposent à tout règlement associatif particulier qui restreindrait cette liberté fondamentale et Constitutionnelle de quelque façon que ce soit.
Jean-Laurent Turbet
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