Suite à l'odieuse agression d'un jeune militant antifasciste par
un groupe de
Skinheads hier, les franc-maçonnes de la Grande Loge Féminine de France lancent un appel à toutes les consciences républicaines.
Clément a été victime de ses convictions et nous souffrons avec toute sa famille.
Notre société subit une radicalisation des positions plus qu'inquiétantes. La violence se banalise et tente de bâillonner la liberté d'opinion. Libération de la parole d'extrême droite, montée de l'homophobie, propos anti-maçonniques font le lit d'une violence sociale inadmissible.
Nous traversons une période économiquement difficile propice à la désignation de bouc-émissaires.
Les femmes de la Grande Loge Féminine de France défendent des valeurs d'humanisme, de respect d'autrui dans sa différence et de liberté. Elles s'insurgent contre des actes qui trahissent les fondements de notre société française, laïque et républicaine.
Il n'est plus temps de se taire. La mémoire doit éveiller notre vigilance.
Tous les démocrates doivent s'unir pour ne pas laisser monter en puissance les forces d'extrême droite. Le fanatisme de quelques individus qui commettent des actes de plus en plus graves, attaque nos institutions et met en péril le vivre ensemble pacifié de notre pays.
Paris le 6 Juin 2013
La Grande Maîtresse
de la Grande Loge Féminine de France
Catherine Jeannin-Naltet
° Le site de la Grande Loge Féminine de France.
Attention ! Cet article, comme tous les articles du "Bloc-Notes de Jean-Laurent sur les Spiritualités", (http://www.jlturbet.net/) est écrit en mon nom personnel.
Je ne parle ni au nom d'une association, ni d'un parti, ni d'une loge, ni d'une obédience maçonnique.
Mes propos n'engagent que moi et non pas l'une ou l'autre de ces associations.
Je ne suis en aucune façon habilité à écrire au nom d'une association, d'un parti, d'une loge, d'une obédience maçonnique. Tout ceci pour que cela soit bien clair, qu'il n'y ait aucune ambiguïté de quelque nature que ce soit.
Quelles que soient mes responsabilités - ou non - présentes ou futures dans une organisation, les propos tenus dans cet article comme dans tous les articles de ce Bloc-Notes, sont exclusivement des opinions personnelles qui n'engagent que moi.
Je rappelle simplement que la liberté d’expression est en France un droit Constitutionnel, quelle que soit notre appartenance à une association de quelque nature que ce soit.
Dans son article 10, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose que : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi. »
Dans l'article 11, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose aussi que : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »
Ces deux articles ont valeur constitutionnelle car le préambule de la Constitution de la Ve République renvoie à la Déclaration de 1789.
La Constitution et les Lois de la République Française s'appliquent sur l'ensemble du territoire national et s'imposent à tout règlement associatif particulier qui restreindrait cette liberté fondamentale et Constitutionnelle de quelque façon que ce soit.
Jean-Laurent Turbet
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