A la suite de nombreux événements organisés dans le cadre de la clôture de "l’année des Outre-Mer" et dans la continuité de la série des manifestations qui se sont déroulées en Métropole, la Grande Loge de France, la loge Gaston Monnerville et la Région Guyane organisent en partenariat un colloque le 28 février 2012 à l'ensemble culturel de l'encre sous le titre de :
« Clôture de l'Année des Outre-Mer, République et Laïcité - Hommage à Gaston Monnerville».
Cette manifestation se déroulera sous forme d’une table ronde avec des invités de marque et des historiens parmi lesquels :
- Alain–Noël DUBART, Grand Maître de la Grande Loge de France
- Rodolphe ALEXANDRE, historien, Président du Conseil Régional de la Guyane
- André BENDJEBBAR, Agrégé d'Université , Professeur d'Histoire, auteur et réalisateur du film « Gaston Monnerville, la Mémoire retrouvée »
- Philippe MARTIAL, Directeur Honoraire de la Bibliothèque et des Archives du Sénat
- Roger LISE, Sénateur honoraire de la Martinique, Président de la « Société des Amis du Président Gaston Monnerville »
Cette table ronde sera suivie de la projection d’extraits du film «Gaston Monnerville, la mémoire retrouvée», récent film de André BENDJEBBAR puis les intervenants prendront ensuite chacun le relais sur une facette de la vie et de l’œuvre de Gaston Monnerville, avant d’échanger avec le public.
Enfin, l'exposition "Gaston Monnerville et la Guyane, Un combattant des droits politiques 1897-1946" conçue par André BENDJEBBAR et réalisée par Michel ARAB, directeur de la Galerie ARCIMA à Paris , placée sous le haut patronage du Conseil Régional de la Guyane sera pour la première fois dévoilée au public et inaugurée à cette occasion.
Un cocktail offert par la Région clôturera la manifestation.
° Détail du programme du mardi 28 février 2012 :
18 h 30 : Accueil
De 19 h à 19 h 15: Projection des extraits du film
De 19 h 15 à 20 h : Interventions de la Table ronde
De 20 h à 20 h 30 : Échanges entre la Table ronde et le public
à 20 h 45 : Cocktail
Il est à noter que la Société des Amis du Président Gaston Monnerville (SAPGM), a été associée à cette manifestation qui réunit en son sein les intervenants précités et des personnalités, tels que Maitre Francis Monnerville, avocat à la cour d'Appel de Paris.
La Grande Loge de France a choisi Cayenne, terre natale de Gaston Monnerville pour rendre hommage à ce membre de la Grande Loge de France décédé il y vingt ans, petit-fils d’esclave à la trajectoire exceptionnelle : avocat engagé, homme de conviction et brillant orateur, résistant et homme politique qui « devait tout à la République ».
° Pour aller plus loin :
° Un article que j'avais écrit sur Gaston Monnerville il y a quelques mois : Gaston Monnerville, franc-maçon de la Grande Loge de France et président de gauche du Sénat. , que vous pouvez lire sur ce site.
° Le site de la Grande Loge de France.
° Le programme de l'hommage du 28 février 2012.
Attention ! Cet article, comme tous les articles du "Bloc-Notes de Jean-Laurent sur les Spiritualités", (http://www.jlturbet.net/) est écrit en mon nom personnel.
Je ne parle ni au nom d'une association, ni d'un parti, ni d'une loge, ni d'une obédience maçonnique.
Mes propos n'engagent que moi et non pas l'une ou l'autre de ces associations.
Je ne suis en aucune façon habilité à écrire au nom d'une association, d'un parti, d'une loge, d'une obédience maçonnique. Tout ceci pour que cela soit bien clair, qu'il n'y ait aucune ambiguïté de quelque nature que ce soit.
Quelles que soient mes responsabilités - ou non - présentes ou futures dans une organisation, les propos tenus dans cet article comme dans tous les articles de ce Bloc-Notes, sont exclusivement des opinions personnelles qui n'engagent que moi.
Je rappelle simplement que la liberté d’expression est en France un droit Constitutionnel, quelle que soit notre appartenance à une association de quelque nature que ce soit.
Dans son article 10, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose que : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi. »
Dans l'article 11, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose aussi que : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »
Ces deux articles ont valeur constitutionnelle car le préambule de la Constitution de la Ve République renvoie à la Déclaration de 1789.
La Constitution et les Lois de la République Française s'appliquent sur l'ensemble du territoire national et s'imposent à tout règlement associatif particulier qui restreindrait cette liberté fondamentale et Constitutionnelle de quelque façon que ce soit.
Jean-Laurent Turbet
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