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Le Blog des Spiritualités

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Joyeux Hanouka !!!

Publié par Jean-Laurent Turbet sur 23 Décembre 2005, 15:37pm

Catégories : #Judaïsme

Vous trouverez ci dessous un page consacrée à Hanouka, que l'on peut consulter sur la page du Consistoire de Paris, "Hanouka expliquée aux enfants".

Vous pourrez utilement lire aussi une page sur Hanouka sur le site de Modia.


 

 

HANOUKA

L'histoire de Hanouka

La Judée, d’abord sous la domination perse, passa en 333 avant notre ère sous la domination des Grecs, dirigés par Alexandre le Grand.

A la mort d’Alexandre le Grand, son empire fut divisé entre ses 2 généraux, dont l’un dirigeait l’Egypte et l’autre la Syrie. La Judée, après une guerre de partage, finit par appartenir au royaume de Syrie où régnait la dynastie des Séleucides, descendants du général Séleucus.

Antiochus IV Epiphane surnommé par les Juifs Epimane (le fou), monta sur le trône de Syrie en 175 avant notre ère (3585 de notre calendrier). C’était un tyran, qui détestait la religion juive. Il voulut imposer l’unification de son royaume au moyen d’une religion et d’une culture unique : l’hellénisme.

Le culte juif fut interdit, les rouleaux de la Torah confisqués et brûlés. Le respect du Chabbat, la circoncision, la Cacherout furent interdits sous peine de mort.

Les juifs étaient divisés. D’un côté les pieux appelés “hassidim”, n’acceptèrent pas de se soumettre, aux règles dictées par Antiochus et continuèrent à étudier la Torah et à observer les Mitsvot malgré le danger d’être exécutés.

D’un autre côté, il y avait les juifs hellénistes, favorables à une assimilation à la culture et à la religion grecques. Ils avaient abandonné la Torah et les pratiques religieuses et se passionnaient pour l’art et les jeux olympiques, qui avaient à l’époque un caractère idolâtre.


Et enfin, on rencontrait des Juifs indécis, ne sachant s’il fallait suivre les “hassidim” ou les hellénistes.
Dans le petit village de Modi-ine, non loin de Jérusalem, vivait un vieux prêtre Matityahou, père de cinq fils.

Un jour, des soldats d’Antiochus arrivèrent à Modi-ine et construisirent un autel sur la place du marché. Ils invitèrent tous les juifs à venir offrir des sacrifices aux dieux grecs.

Le Grand-Prêtre (Matityahou) prit la parole et dit “mes fils, mes frères et moi-même resterons fidèles à l’alliance de nos ancêtres”.

Malgré cela, un juif helléniste s’avança vers l’ autel pour offrir un sacrifice .

Matityahou se saisit de son épée et le tua sur place. C’était le signe de la révolte. Les fils et les amis de Matityahou attaquèrent les officiers et les soldats grecs.
Les juifs démolirent cet autel et se réfugièrent dans les montagnes autour de Jérusalem.

Bientôt les juifs fidèles avec les juifs indécis rejoignirent Matityahou et ses fils dans la montagne; la révolte devint celle de tout le peuple juif de Judée.

Avant de mourir, le Grand Prêtre réunit ses cinq fils : Yohanan, Chim’on, Eléazar Yonathan et Yéhouda et les encouragea à continuer le combat. Il nomma Yéhouda à la tête des armées.

Celui-ci fut surnommé Yehouda Hamakabi (Makabi = marteau) à cause de son courage, car il frappait ses ennemis avec la force d’ un marteau et aussi en raison du verset écrit sur son drapeau :

(qui t’égale parmi les forts, D...)

dont les initiales sont :

Les soldats d’Antiochus, menés par Apolonius, Nicanor et Gorgias, tous des généraux de valeur à la tête d’un forte armée, furent battus tour à tour.

Finalement Yehouda et ses hommes se rendirent à Jérusalem, qu’ils libérèrent en l’année 165 avant notre ère (3595).

Beth HamikdachLe Temple de Jérusalem était souillé par la présence d’idoles. Les compagnons de Yehouda Hamakabi nettoyèrent le Beth Hamikdach, le débarrassèrent de toutes les impuretés, de toutes les idoles, bâtirent un autel et le consacrèrent le 25 du mois de Kislev de l’année 3595.

Ce fut l’inauguration du Temple ou , d’où le nom de la fête de Hanouka, fête de l’inauguration.

Hanouka signifie aussi “ils se reposèrent (de leurs ennemis) le 25"


Lorsqu’il voulurent allumer le chandelier,ils ne trouvèrent qu’une fiole d’huile pure portant le sceau du Cohen Gadol (Grand Prêtre) qui ne pouvait durer qu’un jour.

Un miracle se produisit, elle brûla pendant 8 jours le temps de presser des olives et de fabriquer de l’huile pure.
Ce miracle de la fiole d’huile est à l’origine de l’allumage des lumières durant la fête de Hanouka.

 

LES DINIM DE HANOUKA

Le mot Hanouka signifie : Inauguration.

La fête a lieu du 25 Kislev au 2 Tevet.

On doit allumer les lumières de Hanouka à la tombée de la nuit, tous les soirs pendant 8 jours.

La Hanoukia (le chandelier de Hanouka doit être fait de huit branches alignées, portant des bougies ou des godets à huile et d’une 9ème branche légèrement surélevée ou de côté appelée le Chamach ).

Elle doit être allumée de préférence avec de l’huile d’olive, pour rappeler le miracle de la fiole d’huile; mais toutes les huiles sont autorisées (sauf celles qui risquent de dégager une mauvaise odeur).
Les mèches peuvent être faites en coton ou en toute autre matière, dont la combustion donne une belle lumière.

Certains ont l'habitude d'utiliser des bougies

Le chandelier de Hanouka doit-être placé dans un endroit en vue, pour propager le miracle. La place idéale est donc dans la rue, devant la porte de sa maison.

Si l’on habite dans un immeuble et que l’appartement se trouve à moins de 10m de hauteur, on le placera à la fenêtre qui donne sur la rue sinon on le mettra à gauche de la porte en entrant, pour avoir la Mezouza à droite, la Hanoukia à gauche et être ainsi entouré de Mitsvot.
La Hanoukia ne doit être posée ni par terre, ni à moins de 30 cm du sol.

Avant d’allumer la Hanoukia, il faut qu’elle soit placée au bon endroit et que l’huile dans les godets dure une demi-heure; il en sera de même pour les bougies.


Avant l’entrée du Chabbat, on allume d’abord la Hanoukia et ensuite les lumières de chabbat en faisant en sorte qu’elles brûlent encore une demi-heure après la tombée de la nuit.


Ainsi, si on allume le chandelier par terre et qu’on le place ensuite au bon endroit, la Mitsva n’est pas accomplie, car c’est l’allumage qui constitue la Mitsva.


On peut allumer les lumières de Hanouka tant que les personnes de la maison sont réveillées.
A la rigueur et en cas de force majeure, on peut allumer jusqu’à l’aube. Au cas où tous les gens de la maison sont déjà endormis, on allumera sans réciter de bénédictions.

On procède à l’allumage de la manière suivante :

Bénédiction

Barou'h ata ado-naï élo hénou mélè'h haolame
achère kidéchanou bémitzvotav vétsivanou
léhadlik nèr 'hanouka

Bénis sois-tu Seigneur D.ieu Roi de l’Univers,
qui nous a sanctifiés par ses commandements
et nous a ordonné d’allumer la lumière de ‘Hanoucca.

Bénédiction

Barou'h ata ado-naï élo hénou mélè'h haolame
chéassa nissime laavoténou
bayamime hahème bazmane hazé

Bénis sois-tu Seigneur D.ieu Roi de l’Univers,
qui a fait des miracles en faveur de nos ancêtres
en ces jours-là, à cette époque.

Bénédiction (seulement le 1er soir)

Barou'h ata ado-naï élo hénou mélè'h haolame
chéhé'héyanou vekiyémanou véhiguiyanou lazmane hazé

Bénis sois-tu D.ieu, Roi de l’Univers,
qui nous a fait encore subsister
et nous a permis d’arriver jusqu’à ce moment.

1er soir

Avant d’allumer on récite les bénédictions 1 -2 - 3

Ensuite on allume la 1ère lumière qui se trouve le plus à droite.

2ème soir

On allume la 2ème lumière à partir de la gauche puis la 1ère et ainsi de suite pour les autres jours. On allumera toujours de la gauche vers la droite.

Avant d’allumer on récite les bénédictions 1 -2

3ème soir

 

Avant d’allumer on récite les bénédictions 1 -2

4ème soir

 

Avant d’allumer on récite les bénédictions 1 -2

5ème soir

 

Avant d’allumer on récite les bénédictions 1 -2

6ème soir

 

Avant d’allumer on récite les bénédictions 1 -2

7ème soir

 

Avant d’allumer on récite les bénédictions 1 -2

8ème soir

 

Avant d’allumer on récite les bénédictions 1 -2

Après l’allumage, tous les soirs, on récite la prière ci-dessous :


Les hommes, les femmes, les enfants sont tenus d’allumer les lumières de hanouka. La tradition est que le chef de famille acquitte tous les gens de sa maison assistant à l’allumage.

Il n’est pas permis de se servir des lumières de hanouka, que ce soit pour s’éclairer ou pour tout autre usage, même pour rallumer une autre bougie qui est éteinte.

Les lumières de hanouka, en effet, sont Kodech (sacrées) et ne peuvent servir qu’à être regardées pour nous rappeler le miracle de Hanouka.

C’est la raison pour laquelle on ajoute une lumière supplémentaire, le Chamach sur la Hanoukia, on pourra alors tirer profit de sa lumière. Certains prennent la précaution de laisser la salle, dans laquelle se trouve la Hanoukia, éclairée par une autre source de lumière.

A la synagogue la Hanoukia doit être placée du côté sud pour rappeler l’emplacement du chandelier à 7 branches dans le Temple de Jérusalem (Beth Hamikdach).

Le Samedi soir, on allumera les lumières de Hanouka après la prière.

A la synagogue : Avant la Havdala, pour donner plus de publicité au miracle.

A la maison : Après la Havdala (la Havdala est la cérémonie de séparation d’avec le Chabbat que l’on célèbre sur une coupe de vin, sur des parfums et sur des lumières).

On a coutume de manger des beignets et les enfants jouent à la toupie

 Pendant Hanouka, on travaille comme d’habitude. Cependant les femmes ont l’obligation de s’abstenir de tout travail pendant la demi-heure obligatoire durant laquelle les lumières doivent brûler, car elles ont participé au miracle.



Ma'oz tsur ye shu'ati
Lecha na'eh lesha be'eh'yach
Tikon beit te fi la ti
Ve sham toda neza'beh'eh'yach
Leh et tachin mat be-yach,
Mi tsar ham'na be-eh-eh-ehyach

Az egmor beshir mizmor
Chanukat hamiz be'eh'yach

(Répéter les deux dernières lignes)

 


 

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