Nous sommes à une période de l'année où tous les francs-maçons célèbrent la Saint-Jean d'Hiver : la fête de Saint Jean L'Evangéliste le 27 décembre à partir de laquelle les jours commencent à rallonger, jusqu'au 24 juin prochain, fête de la Saint-Jean Baptiste.
Ces deux Saints correspondent aux deux solstices, le solstices d'hiver le 21 décembre et le solstice d'été le 21 juin.
Depuis le discours du chevalier de Ramsay nous savons que les loges maçonniques s'appellent "loge de Saint Jean" en hommages aux hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem qui tirent eux-mêmes leur nom de l'Evangéliste.
Les travaux des loges de la Grande Loge de France par exemple se tiennent régulièrement avec le Volume de la Loi Sacrée qui est la Bible, ouvert au "Prologue" de l'Evangile de Jean (Jean 1-1). C'est un élément essentiel et fondamental sans lequel les travaux ne peuvent s'effectuer. Toute charge symbolique de la tenue serait réduite à néant sans cela.
Le quatrième évangile (évangile voulant dire "Bonne nouvelle"), celui de Jean, appelé communément "Evangile de Lumière" est certainement le plus ésotérique parmi les quatre. Evangile qu'il aurait écrit à Ephèse où il aurait résidé avec Marie, la mère de Jésus, avant d'écrire son Apocalypse sur l'ile de Patmos où il aurait été exilé.
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.
Elle était au commencement avec Dieu.
Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle.
Elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes.
La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue.
La Parole qui est Vie et Lumière des Hommes.
Ainsi commence l'évangile de Jean. Ainsi commencent les tenues maçonniques.
C'est cette parole, cette lumière et cette vie, vue sous son angle ésotérique, que célèbrent les Francs-Maçons lors de leur fête de la Saint-Jean d'Hiver.
Fête qui se traduit en général par un banquet rituel où l'on partage le pain et le vin autour d'un plat d'hiver (généralement et traditionnellement un pot au feu). Ce banquet est une tenue rituelle régulière.
On y porte des santés (7, chiffre symbolique), parfois l'on y chante et c'est souvent l'occasion donnée à un où plusieurs jeunes apprentis (dont on espère qu'ils dépasseront bientôt leurs maîtres) de donner un travail autour de la Saint-Jean.
Alors qu'est-ce que cela peut il bien avoir à faire avec un livre d'Antoine Blondin, dont Henri Verneuil fera un film en 1962 avec le vieux Gabin et le jeune Belmondo intitulé
"Un Singe en Hiver".
Même si l'on découvre à la fin l'histoire (abracadabrantesque) du singe en hiver en Chine, il faut bien le dire, pour les initiés un singe en hiver n'est rien d'autre qu'un jeu de mot assez réussi avec la saint Jean d'Hiver, célébrée par les Francs-Maçons. Mais pas que.
Tour d'abord sur la qualité maçonnique des divers protagonistes.
Ni Gabin ni Belmondo ne furent maçons.
J'ai lu sur certains site qu'Antoine Blondin (qui a écrit le livre) comme Michel Audiard (le dialoguiste du film) furent francs-maçons. A ma connaissance, il n'en est rien.
La proximité (pour ne pas dire plus) entre Blondin, Audiard et l'extrême droite française, durant l'Occupation et après, rendent les rendent peu compatibles avec une appartenance maçonnique dans l'immédiat après guerre.
Par contre qu'ils aient fréquenté nombre de maçons, oui !
Antoine Blondin, élève brillant, né en 1922, est envoyé au service du travail obligatoire (STO) entre 1943 et 1945.
Il raconte cette expérience dans son livre "L'Europe Buissonière", prix des Deux Magots en 1950.
Amoureux de la "petite reine" (et de la dive bouteille) il suivra et relatera de nombreux tours de France.
Il appartient au mouvement littéraire dit des "Hussards" (appelés ainsi à cause de la concomitance de la publication du roman de Roger Nimier, "Le Hussard bleu" (1950) et de celle du "Hussard sur le toit" de Jean Giono (1951), dont les deux parrains, Jacques Chardonne et Paul Morand n'ont rien renié de leur passé pétainiste, réactionnaire, collaborationniste.
On peut citer parmi les principaux "Hussard", outre Blondin, Roger Nimier, Jacques Laurent, Michel Déon, ces derniers étant de fervent défenseurs de l'Algérie Française.
Blondin, qui n'a jamais caché ses opinions, collabore à de nombreux journaux de droite et d'extrême droite : Aspects de la France, La Nation française ou Rivarol.
En 1955, il participe même à l'hommage rendu par Défense de l'Occident à Robert Brasillach, cet infâme directeur du pire journal collaborationniste "Je suis partout" qui appelait quotidiennement à l'assassinat des Résistants des Juifs et autres opposants et qui a bien mérité les 12 balles qui l'ont envoyé en enfer.
Michel Audiard, né en 1920 publiera de nombreux articles dans la presse collaborationniste d'extrême droite durant l'Occupation et notamment dans "L'Appel" de Pierre Costantini où il qualifie en 1944 (alors que d'autres à cette époque ont déjà retourné leurs vestes) Joseph Kessel de « petit youpin » et où il se moque dans un autre article du même journal de la « poésie liquéfiante de dame Cocteau ».
La ligne éditoriale de cette revue, fondée par un membre du Parti populaire français (PPF), était dénuée d’ambiguïté. Elle privilégiait « la lutte antijuive ». « Pour que ça change, il faut d’abord : 1- Que les Juifs soient expulsés d’Europe ou envoyés dans des camps de travail. 2- Que les Francs-Maçons, jusqu’ici dans l’ombre, soient mis en pleine lumière et marqués d’un signe infamant. »
Dans l'Union française (autre journal très collabo) il écrit : « Le monde qu’il est convenu d’appeler “artistique” et qui demeure dans sa majorité le plus coquet ramassis de faisans, juifs (pardonnez le pléonasme), métèques, margoulins petits et grands, aventuriers ratés, salopards réussis (…). »
Audiard est membre du groupe Collaboration (ce qu'il niera plus tard, bien qu'il y ai une fiche d'adhérent à son nom) regroupe des intellectuels et des bourgeois cultivés, conservateurs, aux fortes tendances antidémocratiques. Il se réclame de Pétain et de la révolution nationale.
Antisémite et réactionnaire, Michel Audiard l'est indubitablement. Pas plus que beaucoup d'autres dans la période. Pas moins non plus.
Mais cet univers antisémite perdure : En 1963 encore, parlant du nez d'un juif, un personnage du film Carambolages, dialogué par Audiard s'exclame : « Vise un peu : quel trottoir à mouches ! ».
Il est également proche de ces Hussards, groupe informel qui regorge d'anciens collabos, de nostalgiques de l'Algérie française, de réactionnaires de droite et d'extrême-droite.
Après-guerre il va peu à peu devenir un scénariste et surtout un dialoguiste extrêmement populaire (parce qu'il a du talent !), véhiculant des idées réac mais avec beaucoup d'humour (souvent noir et désespéré) : il est honnis par la Nouvelle Vague (Truffaut, Godard, Chabrol, Rohmer, Rivette, Varda, Resnais, Demy) qui qualifie son cinéma de « cinéma de papa ».
Mais j'avoue - malgré tout et surtout malgré lui - être un fan des dialogues d'Audiard (je dois avoir, comme tout le monde, parfois, des côtés réacs).
C'est à partir du livre d'Antoine Blondin « Un Singe en Hiver » qu'Henri Verneuil va faire le film du même nom.
Henri Verneuil n'a - lui - pas la même histoire que Blondin et Audiard. Il naît le 15 octobre 1920 sous le nom de Achod Malakian. Il est en effet issue d'une famille arménienne ayant fuit le génocide perpétré par les Turcs. Il a quatre ans lorsqu'il débarque à Marseille.
Assistant réalisateur dès 1949, il monte à Paris et devient célèbre en tournant en 1959 La Vache et le Prisonnier avec Fernandel. S'en suivront des films qui connaîtrons aussi des succès populaires avec Gabin, Le Président, ou Mélodie en sous-sol.
Il réalisera nombre de films populaires Peur sur la Ville, I... comme Icare, Mille milliards de dollards (qui sont des films engagés) ou Les Morfalous en 1983 avec Bébel encore (film moins engagé...).
En 1991, il écrit et met en scène le très beau Mayrig (« maman » en arménien) avec Omar Sharif et Claudia Cardinale qui est une adaptation de son roman éponyme écrit en 1985 pour rendre hommage à sa mère décédée quelques années plus tôt.
Il reçoit un César d'Honneur pour l'ensemble de son œuvre (enfin reconnue à sa juste valeur) en 1996. Il est enterré à Marseille.
Henri Verneuil en savait un petit peu plus sur la symbolique maçonnique : Il a en effet été initié dans une loge du Grand Orient de France le 07 mars 1962 à Nancy.
Quelques temps avant la sortie du film, qui a eu lieu à Paris 11 mai 1962, film tourné à l'automne et l'hiver 1961 à Villerville, en Normandie qui a été renommé Tigreville dans le film.
Verneuil, comme d'ailleurs Blondin et Audiard beignaient dans une "ambiance maçonnique" de part nombre de leurs relations. Quitte à faire des jeux de mots et de distiller certains indices destinés aux initiés. Maçons ou non.
Analysons donc le film et ses indices :
Le pitch du film (pour ceux qui ne le connaîtraient pas :
En juin 1944, Albert Quentin (Jean Gabin), ancien fusilier marin en Chine, tient, avec sa femme Suzanne (Suzanne Flon) rencontrée à La Bourboule, l'hôtel Stella dans le village de Tigreville (village fictif), sur la côte normande aux environs de Deauville.
Il se laisse souvent aller à trop boire, ce qui le porte à la nostalgie de sa jeunesse militaire vécue sur le Yang-Tsé-Kiang. Lors d'un bombardement en juin 1944, il promet à Suzanne de ne plus boire si l'hôtel échappe à la destruction ; promesse tenue.
Quinze ans plus tard, débarque un soir Gabriel Fouquet (Jean-Paul Belmondo), homme jeune et remuant, publicitaire de son état. Fouquet boit pour effacer l'échec de sa vie sentimentale avec Claire qui vit à Madrid, « voyager » en Espagne grâce à l'alcool, et rêver de tauromachie. Il vient voir sa fille Marie pensionnaire à Tigreville, dans une pension dont Mme Victoria, la directrice pourtant française, ne parle qu'anglais.
Les deux hommes, qui n'ont pas « le vin petit ni la cuite mesquine », vont connaître deux jours d'évasion grâce à l'ivresse, l'un en Espagne et l'autre en Chine. Ce sera l'occasion d'un duo a cappella sur la fameuse chanson Nuits de Chine.
L'apothéose de cette « soûlographie » est atteinte avec un feu d'artifice dantesque sur la plage.
Le lendemain, Gabriel part en train avec sa fille, qu'il a sortie de sa pension, alors qu'Albert se rend sur la tombe de son père. La vie sépare les deux hommes en gare de Lisieux.
Avant ce changement de correspondance, ce dernier a le temps de raconter à la petite Marie l'histoire de ces singes chinois qui, en hiver, se perdent dans les grandes villes et pour lesquels les habitants, sûrs qu'ils ont une âme, dépensent beaucoup d'argent pour les reconduire en train dans la jungle.
Aspects initiatiques du film :
Je vous en livre quelques uns ! Ce sera à vous de trouver les autres !
Tout d'abord l'ivresse ! Nous connaissons tous l'amour (immodéré) de Blondin pour la dive bouteille. Il en a abusé toute sa vie !
L'ivresse est une clé essentielle du processus initiatique : dans toutes les traditions initiatiques du monde l'homme utilise des produits divers et variés pour obtenir un état modifié et supérieur de conscience. Vin, bière, hachich, Peyolt, Iboga... Tout dépend des lieux et des périodes.
Baudelaire l'écrivait dans son poème Enivrez-vous paru en 1869 dans son recueil Petits poèmes en proses. Enivrez vous "Mais de quoi? De vin, de poésie, de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous".
Gabin fait répondre à son personnage - alors que sa femme, Suzanne Flon, lui disait que si le vin lui manquait au bout de 15 ans d'abstinence il pouvait en boire un verre à midi - que ce qui lui manque ce n'est pas le vin, mais c'est l'ivresse !
On en trouve des exemples dans moult traditions comme je le disais : Lors des rituels initiatiques des mystères d'Eleusis dédiés à Déméter et Perséphone, les participants buvaient le kykeon, une boisson sacrée. Cette expérience symbolisait un passage à une nouvelle compréhension du cycle de la vie et de la mort, souvent décrite comme une forme d'extase. Dans de nombreuses cultures indigènes, les initiations chamaniques incluent la consommation de substances psychoactives (comme l’ayahuasca ou le peyotl par exemple). Ces expériences induisent des états modifiés de conscience, souvent perçus comme une "ivresse sacrée" permettant d'accéder à des vérités spirituelles. Les Apôtres, lors de la Pentecôte, après la descente de l’Esprit-Saint, sont décrits comme parlant en langues. Certains spectateurs les accusent d’être ivres (Actes des Apôtres 2:13), mais cette "ivresse" est interprétée comme l'exaltation divine. Les poètes soufis comme Rûmi ou Hafez utilisent fréquemment l’image du vin pour décrire une ivresse spirituelle. Elle représente la perte de soi dans l’amour divin et l’union avec Dieu. Lors des Bacchanales romaines, les célébrations en l’honneur de Bacchus (ou Dionysos), l'ivresse du vin symbolisait la libération de l’âme et l’accès à des états spirituels transcendants. En Inde Les saints et poètes du mouvement Bhakti (comme Mirabai) décrivent souvent un état d'extase amoureuse envers Dieu, comparé à une ivresse douce et joyeuse. L'éveil spirituel dans le bouddhisme zen peut être vécu comme un "choc" ou une ivresse spirituelle, une libération soudaine de l’ego. La danse soufie (sema) est pratiquée pour atteindre un état de transe et d'union divine, souvent qualifié d'ivresse mystique.
Au bout de sept santés, soit sept verres de vin (il y en a qui trichent et qui trempent juste un peu leurs lèvres...) normalement les frères à la fin du Banquet de la Saint-Jean d'Hiver doivent avoir un peu les joues qui rougissent et l'âme qui s'élève à la Gloire du Grand Architecte de l'Univers.
Comment ne pas envisager l'égrégore maçonnique comme une sorte d'ivresse symbolique (lorsqu'on est en mesure de la percevoir et de la ressentir) ?
Comment ne pas voir dans les deux soirées d'ivresses vécues par les deux héros comme un "pas de côté" du Compagnon ?
Notons au passage que le personnage joué par Jean Gabin (tiens Gabin c'est la lettre "G"...) s'appelle Albert Quentin. Et Quentin c'est la quinte, c'est le chiffre 5, celui du Compagnon. C'est aussi l'étoile à 5 branches. L'homme de Vitruve de Léonard. Le plus bon et signifiant symbole du Compagnon Franc-Maçon.
Le Compagnon Franc-Maçon dont la tâche principal est d'effectuer des voyages (initiatiques bien entendu).
L'autre personnage, joué par Jean-Paul Belmondo est Gabriel Fouquet. Gabriel (encore la lettre "G") comme l'archange Gabriel qui est le porteur des messages divins aux humains. Il est souvent représenté comme un intermédiaire entre le divin et l’humanité. Dans le christianisme, Gabriel annonce à Marie qu'elle portera l’enfant Jésus (l’Annonciation, Luc 1:26-38). Dans l’islam, il est connu sous le nom de Jibril et transmet le Coran au prophète Mahomet.
La lettre G est l'un des symboles majeurs du Compagnon Franc-Maçon.
Et que dire du Surintendant Fouquet qui, à force de donner des fêtes somptueuses à Vaux-le-Vicomte a fini par énerver le Roi Louis XIV (le "Roi Soleil") qui va l'emprisonner à vie à la forteresse de Pignerol.
Les deux Compères, pour ne pas dire Compagnons, Quentin et Fouquet, vont faire deux voyages initiatiques grâce au vin et à l'ivresse.
Celui de Quentin va le mener en Chine (ah l'Orient !) sur les rivages du Yang Tsé Kiang. C'est le plus grand des fleuves chinois avec plus de 6000 kilomètres. Quentin l'appelle "le fleuve vert" et comme chacun sait, le vert est la couleur de ce qui est caché, la couleur du secret, la couleur de l'ésotérisme. Il nous dit clairement qu'il nous invité à un voyage ésotérique et initiatique (avec en plus l'épreuve de l'eau...).
Le voyage de Fouquet lui nous entraine en Espagne, pays du Soleil (épreuve du feu...) et de la Tauromachie. Comment ne pas voir l'allusion si transparente au culte de Mithra, culte à mystère, qui fût si important à l'époque de la naissance du Christianisme et qui fût en concurrence avec lui (sous-entendu : comme la Franc-Maçonnerie avec l'église catholique...).
L'Espagne c'est le pays du Soleil, de la chaleur, mais aussi celui du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle... Là encore un voyage initiatique à faire...
D'ailleurs l'hôtel de Quentin sur le bord de mer à Tigreville (épreuve de l'air sur la plage...) s'appelle Stella, étoile en espagnol. Comme l'étoile du matin et comme le Champs des Etoiles de Saint Jacques...
Fouquet est pour venir chercher sa fille, Marie, pensionnaire à Tigreville, dans une pension dont Mme Victoria, la directrice pourtant française, ne parle qu'anglais (pour bien rappeler les origines anglaises de la Franc-Maçonnerie...). Marie, comme la mère de Jésus, ou plus certainement comme Marie de Magdala...
Notons également que l'action du film se passe en Hiver.
Quentin serait un peu comme Saint Jean Baptiste (Saint-Jean d'été) dont les voyages sont finis et qui annonce la Parole.
Fouquet est un peu comme Saint Jean L'Evangéliste (Saint-Jean d'Hiver) au début de nombreux voyages (qu'il va faire avec Marie...).
Et bien sûr le jeu de mot initial : Saint-Jean d'Hiver - Singe en Hiver, que maintenant vous avez bien compris !
Il vous reste encore quelques autres symboles à découvrir dans le film (sinon ce ne serait pas drôle !).
Je vous invite donc à revoir - très attentivement - ce film lorsque vous le pourrez !
Bonne séance, très initiatique et très maçonnique...
Jean-Laurent Turbet
"Le chauffeur n'avait plus le loisir de ralentir... Immobile, le ventre à toucher le capot, les pieds joints, Fouquet enveloppa d'un mouvement caressant la carrosserie de la voiture qui filait ...
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Le livre d'Antoine Blondin
Le film d'Henri Verneuil
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