Dans ces temps de grande incertitude, la Grande Loge Féminine de France a repris ses travaux avec force et vigueur, en respectant les mesures sanitaires en vigueur. Devant l’impossibilité matérielle de réunir une Assemblée en présentiel de plus de 450 Députées, le convent a été dématérialisé.
Les Députées ont réélu en ligne leur Présidente à la Grande Maîtrise, Marie-Claude Kervella-Boux qui va effectuer un troisième mandat à la tête de la plus grande Obédience féminine au monde, avec un suffrage de 96,56 %.
Depuis la période obligée de confinement, Marie-Claude Kervella-Boux a animé en visio conférence le conseil fédéral qui n’a jamais cessé de travailler au devenir de l’obédience.
Le Conseil Fédéral, sous l’impulsion de sa Présidente, a proposé aux Loges et aux Commissions sociétales d’utiliser le temps de « l’enfermement » obligé pour réfléchir sur le sujet Résistance, Renaissance, Résilience, lequel a généré nombre de contributions écrites. Ces travaux ont été analysés, structurés et synthétisés pour donner la parution d’un Livre blanc remarquable dans sa présentation et son contenu, et édité par la GLFF.
La Grande Loge Féminine de France
Devenir Franc-maçonne, c'est choisir de s'engager sur un chemin de quête ; Nous sommes certaines d'avoir besoin de progresser, de comprendre le monde auquel nous appartenons ; c'est une démarche...
Le site de la GLFF
Attention ! Cet article, comme tous les articles du "Bloc-Notes de Jean-Laurent sur les Spiritualités", (http://www.jlturbet.net/) est écrit en mon nom personnel.
Je ne parle ni au nom d'une association, ni d'un parti, ni d'une loge, ni d'une obédience maçonnique.
Mes propos n'engagent que moi et non pas l'une ou l'autre de ces associations.
Je ne suis en aucune façon habilité à écrire au nom d'une association, d'un parti, d'une loge, d'une obédience maçonnique. Tout ceci pour que cela soit bien clair, qu'il n'y ait aucune ambiguïté de quelque nature que ce soit.
Quelles que soient mes responsabilités - ou non - présentes ou futures dans une organisation, les propos tenus dans cet article comme dans tous les articles de ce Bloc-Notes, sont exclusivement des opinions personnelles qui n'engagent que moi.
Je rappelle simplement que la liberté d’expression est en France un droit Constitutionnel, quelle que soit notre appartenance à une association de quelque nature que ce soit.
Dans son article 10, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose que : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi. »
Dans l'article 11, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose aussi que : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »
Ces deux articles ont valeur constitutionnelle car le préambule de la Constitution de la Ve République renvoie à la Déclaration de 1789.
La Constitution et les Lois de la République Française s'appliquent sur l'ensemble du territoire national et s'imposent à tout règlement associatif particulier qui restreindrait cette liberté fondamentale et Constitutionnelle de quelque façon que ce soit.
Jean-Laurent Turbet
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