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Le Blog des Spiritualités

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GLDF : Commission Histoire exceptionnelle du mois de septembre 2015.

Publié par Jean-Laurent Turbet sur 14 Septembre 2015, 18:21pm

Catégories : #Franc-Maçonnerie, #Histoire, #REAA, #Bernheim, #Trébuchet, #Piquet

Michel Piquet, Louis Trébuchet, Alain Bernheim : Les trois conférenciers

Michel Piquet, Louis Trébuchet, Alain Bernheim : Les trois conférenciers

Louis Trébuchet présente la conférence.Il faut vraiment remercier Louis Trébuchet pour avoir su redynamiser la commission d'Histoire de la Grande Loge de France.

 

Les intervenants sont à chaque fois passionnants et la réunion du samedi 12 septembre dernier que j'avais annoncée dans un précédent article n'a pas dérogé à la règle.

 

Ces réunions sont ouvertes aux soeurs et frères de toutes les obédiences françaises (et même étrangères puisque nous avions la présence d'un frères ancien Souverain Grand Commandeur du Suprême Conseil de Belgique).

 

Plus de 60 participant(e)s courageux(ses) avait bravé les trombes d'eau du pré-automne pluvieux parisien pour venir assister à la Commission Histoire de la GLDF.*

 

Je ne peux ici que résumer en quelques mots chaque intervention. Les actes des commissions sont disponibles à la Grande Loge de France.

 

Intitulée "Le retour des américains", nous aurions aussi pu l'appeler "de Charleston à Paris", la commission Histoire nous proposait trois portraits de francs-maçons qui ont eu une importance majeure dans l'Histoire du Rite Ecossais Ancien et Accepté.

 

 

Alain Bernheim fait son exposé.Tout d'abord Alain Bernheim, historien que l'on ne présente plus tant ses ouvrages sont nombreux et font autorité sur le sujet, a, lors d'une intervention magistrale, dressé le portrait de Frederick Dalcho (prononcer Dalko), l'un des fondateurs du 1er SC du monde, celui de Charleston en 1801. Il est Lieutenant Grand Commandeur du SC lors de sa création le 31 mai 1801 et il en sera le 2ème Grand Commandeur après John Mitchell.

 

Alain Bernheim nous a présenté des documents inédits découverts ces deux et trois dernières années.

 

Frederick Dalcho a prononcé deux allocutions majeures et a été signataire de la circulaires "aux deux hémisphères" envoyées en 1802 pour prévenir de la création du SC.

 

Le texte de cette circulaire n'apparaîtra imprimée pour la première fois qu'en 1832 à Paris dans le recueil des actes du Suprême Conseil de France. 

 

Dans ce recueil, entre les Constitutions "de Bordeaux" de 1762 et les Grandes Constitutions "de Berlin" de 1786 et la circualaire de 1802 figuraient quatre textes dont on ignorait la provenance jusqu'à il y a peu. Alain Bernheim nous a donné en avant première la provenance de ces textes.

 

Alain a ensuite détaillé les relations complexes - et passionnantes ! -  entre Dalcho, La Motta, Joseph Cerneau, Bideau, Lewitt Clinton et beaucoup d'autres qui amenèrent la la création du SC juridiction nord. Période troublée, période compliquée (mais les maçons ont l'habitude depuis le début des histoires compliquées...) qu'Alain Bernheim connaît parfaitement et qu'il a expliquée avec moult détails que je ne peux développer ici dans le cadre d'un court article.

 

Frederick Dalcho meurt et Albert Makay lui succède en 1836. Makay qui découvre et promeut un maçon exemplaire qui va consacrer sa vie au REAA : Albert Pike. Mais c'est déjà une autre histoire...

 

Michel Piquet fait son exposé.Michel Piquet nous a ensuite livré un exposé avec le talent que nous lui connaissons tous sur Auguste de Grasse-Tilly. Le fils de l'amiral de Grasse, héros de l'Indépendance américaine, est né le 14 avril 1865. Il mènera toute sa vie une carrière militaire et il sera prisonnier des anglais à de nombreuses reprises!

 

Il est initié franc-maçon le 8 janvier 1783 au sein de la loge Saint-Jean d'Ecosse du Contrat Social où il restera jusqu'un 1787 avant de partir vers de nouvelles aventures militaires.

 

Il s'établit à Saint-Domingue où il se marie avec la fille de son beau-père (et frère) Delahogue, mais il doit bientôt fuir l'île en proie à des troubles importants. Fuyant la révolte des esclaves et des mûlatres de Saint-Domingue, il sera dépouillé de tous ses biens par un corsaire anglais sur le bateau qui le conduisait aux Etats-Unis. Washington lui portera secours et lui trouvera un emploi en mémoire de son père.

 

De Grasse-Tilly obtiendra la nationalité américaine en 1799 ce qui lui sauvera la vie alors qu'il retourne à Saint-Domingue pour tenter d'avoir une partie de son héritage.

 

Alain Bernheim apprécieAffilié d'abord à partir de 1796 à la loge La Candeur dépendant de la Grande Loge des Modernes il fonde le 10 août 1799 "La Réunion Française" qui dépendant de la Grande Loge des Ancients York Masons. Comme Mitchell et Dalcho il rejoint une loge des ancients. En 1801 tous les fondateurs du 1er Suprême Conseil de Charleston appartiennent à une loge des anciens.

 

Grasse-Tilly revient en France où il fonde le Suprême Conseil de France en 1804. C'est le début de la grande aventure du Rite Ecossais Ancien et Accepté. Après moult péripéties (fusion contrainte avec le GODF sur ordre de l'Empereur, trahisons, mensonges) et après la chute de l'Empire, le Suprême Conseil de France réunifié en 1821 reprend force et vigueur pour être tel que nous kle connaissons encore aujourd'hui.

 

Louis Trébuchet fait son exposé.Enfin Louis Trébuchet nous a parlé de Claude-Antoine Thory. Même si les travaux d'historien de Thory méritent aujourd'hui quelque méfiance il eu un rôle imporatnt à jouer lors du retour de Grasse et de la fondation du Suprême Conseil.

 

Il est initié en 1784 à Saint Alexandre d'Ecosse. Il est 33ème degré le 12 août 1804, il a 45 ans.

 

Il écrit de nombreux ouvrages, certains à caractère maçonnique.

 

Michel Piquet répond aux questions.De nombreuses questions furent posées aux intervenants.

 

De fraternelles agapes dans un lieu proche de la Grande Loge ont permit de poursuivre ces passionnants échanges.

 

La prochaine réunion de la commission Histoire de la Grande Loge de France est prévue le 12 décembre

 

A vos agendas !

 

Jean-Laurent Turbet

Louis Trébuchet présente la conférence.

Louis Trébuchet présente la conférence.

Alain Bernheim apprécie

Alain Bernheim apprécie

Alain Bernheim fait son exposé.

Alain Bernheim fait son exposé.

Michel Piquet fait son exposé.

Michel Piquet fait son exposé.

Michel Piquet fait son exposé.

Michel Piquet fait son exposé.

Louis Trébuchet fait son exposé.

Louis Trébuchet fait son exposé.

Michel Piquet répond aux questions.

Michel Piquet répond aux questions.

Les trois conférenciers.

Les trois conférenciers.

 

Attention ! Cet article, comme tous les articles du "Bloc-Notes de Jean-Laurent sur les Spiritualités", (http://www.jlturbet.net/) est écrit en mon nom personnel.

Je ne parle ni au nom d'une association, ni d'un parti, ni d'une loge, ni d'une obédience maçonnique.

Mes propos n'engagent que moi et non pas l'une ou l'autre de ces associations.

Je ne suis en aucune façon habilité à écrire au nom d'une association, d'un parti, d'une loge, d'une obédience maçonniqueTout ceci pour que cela soit bien clair, qu'il n'y ait aucune ambiguïté de quelque nature que ce soit.

Quelles que soient mes responsabilités - ou non -  présentes ou futures dans une organisation, les propos tenus dans cet article comme dans tous les articles de ce Bloc-Notes, sont exclusivement des opinions personnelles qui n'engagent que moi.

Je rappelle simplement que la liberté d’expression est en France un droit Constitutionnel, quelle que soit notre appartenance à une association de quelque nature que ce soit.

Dans son article 10, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose que : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi. »

Dans l'article 11, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose aussi que : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »

Ces deux articles ont valeur constitutionnelle car le préambule de la Constitution de la Ve République renvoie à la Déclaration de 1789.

La Constitution et les Lois de la République Française s'appliquent sur l'ensemble du territoire national et s'imposent à tout règlement associatif particulier qui restreindrait cette liberté fondamentale et Constitutionnelle de quelque façon que ce soit.

Jean-Laurent Turbet

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