L'institut d'éthique contemporaine, présidée par Gérard Vignaux, organise une conférence débat à Paris le 30 septembre 2015 sur le thème :
POUR UNE ETHIQUE DE LA RELATION DE SOIN
« Du malade imaginaire au patient autonome »
- INTERVENANTS :
° Jean-Michel Benattar : Gastro-entérologue et initiateur de la Maison de la médecine et de la culture.
° Richard Desserme : Membre de la Maison de la médecine et de la culture.
° Luigi Flora : Patient chercheur, Docteur en sciences sociale dans le domaine de la santé.
- MODERATEUR :
° Gérard Vignaux : Président de l'IEC
Tous malades ?
Objets connectés, médecine « prédictive » (via le décryptage du génome), dépistage à répétition de cancers (sein, prostate), surveillance de « facteurs de risque » (surpoids, hypertension artérielle - HTA, cholestérol) sont autant d'injonctions subliminales à être « Tous malades ».
Messieurs PURGON (Le malade imaginaire) et KNOCK n'auraient jamais osé en rêver…
Traqués par divers capteurs, véritables mouchards connectés à un Big data orwellien, notre salut ne pourrait plus provenir que d'un « libre » consentement à des prescriptions médicamenteuses de médecins sous l'influence d'une industrie pharmaceutique au faîte de sa puissance.
Une autre voie est possible
Celle de l'émancipation du patient et de son médecin au travers d'un dialogue confiant où s'exprimeront librement récit de vie, représentations, peurs…
Cadre indispensable à l'élaboration conjointe d' un projet de soin.
Une voie dont le préalable est la connaissance des principes éthiques dans la relation de soin, accompagnée d'une approche artistique et critique...
° Conférence
Mercredi 30 septembre 2015 à 19 heures.
Mairie du 11ème arrondissement de Paris
12 , place Léon Blum, 75011 (M° Voltaire)
Entrée libre et gratuite
http://
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institut d'éthique contemporaine
Groupe de recherche et de réflexion sur l'éthique contemporaine.L'affaiblissement des valeurs morales traditionnelles représente-t-elle un danger majeur ou bien une opportunité favorable à la ...
Le site de l'Institut d'éthique contemporaine.
Attention ! Cet article, comme tous les articles du "Bloc-Notes de Jean-Laurent sur les Spiritualités", (http://www.jlturbet.net/) est écrit en mon nom personnel.
Je ne parle ni au nom d'une association, ni d'un parti, ni d'une loge, ni d'une obédience maçonnique.
Mes propos n'engagent que moi et non pas l'une ou l'autre de ces associations.
Je ne suis en aucune façon habilité à écrire au nom d'une association, d'un parti, d'une loge, d'une obédience maçonnique. Tout ceci pour que cela soit bien clair, qu'il n'y ait aucune ambiguïté de quelque nature que ce soit.
Quelles que soient mes responsabilités - ou non - présentes ou futures dans une organisation, les propos tenus dans cet article comme dans tous les articles de ce Bloc-Notes, sont exclusivement des opinions personnelles qui n'engagent que moi.
Je rappelle simplement que la liberté d’expression est en France un droit Constitutionnel, quelle que soit notre appartenance à une association de quelque nature que ce soit.
Dans son article 10, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose que : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi. »
Dans l'article 11, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose aussi que : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »
Ces deux articles ont valeur constitutionnelle car le préambule de la Constitution de la Ve République renvoie à la Déclaration de 1789.
La Constitution et les Lois de la République Française s'appliquent sur l'ensemble du territoire national et s'imposent à tout règlement associatif particulier qui restreindrait cette liberté fondamentale et Constitutionnelle de quelque façon que ce soit.
Jean-Laurent Turbet
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