Deuxième combat, l'éducation : "Tout enfant de moins de moins de trois ans doit pouvoir être accueilli pour [que les parents puissent] concilier vie familiale et vie professionnelle", ceux de plus de trois ans pouvoir aller à la maternelle, et l'accompagnement scolaire doit être gratuit. Ségolène Royal s'est aussi engagée à ce que les jeunes ne restent pas plus de six mois au chômage sans formation ou proposition. Dans l'ensemble des régions, les bourses et emplois-tremplins doivent être généralisées.
ATOUTS "GASPILLÉS" PAR LES GOUVERNANTS
Le troisième combat de la candidate socialiste vise à "réconcilier les Français avec l'entreprise" : la candidate prône un développement à la fois économique, social et environnemental. Dénonçant les contrastes salariaux, les injustices mais aussi les rigidités des pratiques de l'Etat, elle a estimé qu'il n'y a pas de fatalité aux désordres, et prôné l'émergence d'un syndicalisme de masse. Elle a aussi défendu des salaires de solidarité active, "pour que nul ne travaille à perte", la lutte contre la vie chère et la précarité.
Elle a insisté sur son objectif d'"excellence environnementale", projet propice aux innovations et développement.
Son quatrième combat sera celui d'une "Europe qui marche", et"qui protège et prépare l'avenir", qui avance tout en respectant le ""non" à la Constitution européenne. "Si la France va mal ce n'est pas par ce qu'elle manque d'atouts, c'est parce que ses gouvernants les gaspillent", a-t-elle assuré, plaidant pour sa part pour "un exercice du pouvoir, simple, direct et authentique".
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