
Nous avons aussi parlé de l'évolution de la politique à l'égard des sectes "qui ne nous plait pas beaucoup", a-t-il ajouté.
Il y a "actuellement une tendance à vouloir réviser" le mode de lutte contre les mouvements sectaires et notamment à remettre en cause la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) "laquelle est à notre avis parfaitement
efficace".
Au cours de l'entretien, il a également été question de "la non rétroactivité des lois qui est un principe essentiel de notre droit", a encore indiqué Jean-Michel Quillardet, qui est lui-même avocat, en référence au débat sur la rétention de sûreté.
Jean-Louis Debré est "un garant très ferme de la laïcité, mais comme président du Conseil constitutionnel il est tenu à une stricte
neutralité politique, donc il nous a surtout écoutés et c'est bien que nous ayons été entendus", a-t-il souligné.
Interrogé sur l'éventualité d'une grande manifestation pour la défense de la laïcité, il répond : "Nous le ferons au moment opportun, par exemple si un texte sur le sujet se préparait, et
nous appellerions tous les républicains à y participer".
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