Voici les principales réactions à la suite de la nouvelle attaque du président iranien affirmant que les Occidentaux "ont inventé le mythe du massacre des juifs"..
Scott McClellan, porte-parole de la Maison Blanche, qualifie de "scandaleux" les propos du président iranien. "Je crois que tous les dirigeants responsables de la communauté internationale se rendent compte à quel point ces propos sont scandaleux". "Nous avons un certain nombre d'inquiétudes sur le régime iranien, et l'une des principales porte sur leur volonté de développer des armes nucléaires". "Ses déclarations ne font que souligner l'importance pour la communauté internationale de continuer à coopérer pour empêcher l'Iran de développer des armes nucléaires".
Madrid, par la voix du ministère des Affaires étrangères, "condamne fermement" ces attaques qui "ne contribuent en rien" à la paix au Proche-Orient. "Le gouvernement espagnol condamne de la manière la plus ferme les déclarations du président iranien". Ces propos qui "s'ajoutent à d'autres antérieurs, ne contribuent en rien au processus de paix entre Arabes et Israéliens ni à la stabilité de la région du Proche-Orient". (Communiqué, mercredi 14 décembre)
Heinz Fischer, le président autrichien : "Il est inacceptable de contester le droit à l'existence d'un Etat membre des Nations unies, en l'occurrence Israël, et il est impossible d'être pris au sérieux quant on exige le transfert d'un Etat membre des Nations unies sur le territoire d'autres Etats." "Nous rejetons ceci avec la plus grande fermeté." (Déclarations, mercredi 14 décembre 2005)
Angela Merkel, chancelière allemande : Ces propos sont "incompréhensibles".
(Propos rapportés par le porte-parole adjoint du gouvernement Thomas Steg)
Frank-Walter Steinmeier, ministre allemand des Affaires étrangères : Les propos de Mahmoud Ahmadinejad sont "choquants et totalement inacceptables".Le ministre précise que l'Allemagne a convoqué mercredi le chargé d'affaires iranien à Berlin pour lui faire part de son indignation. Il a répété que l'Allemagne tenterait d'obtenir de l'UE un accord unanime pour condamner les déclarations du président iranien. (Déclarations, mercredi 14 décembre 2005)
Israël : Mark Regev, porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, déclare que "nous espérons que ces propos extrémistes du président iranien feront ouvrir les yeux à la communauté internationale et dissiperont toutes les illusions concernant ce régime." "Israël rappelle une nouvelle fois que le dossier nucléaire iranien soit transmis de l'Agence internationale pour l'énergie atomique au Conseil de sécurité de l'Onu" en vue d'imposer des sanctions contre l'Iran. Les propos du président iranien révèlent "le caractère pervers de la vision du monde et de la réalité de ce régime et le danger que l'Iran puisse disposer à l'avenir d'une capacité nucléaire militaire". (Déclarations, mercredi 14 décembre 2005)
L'Union européenne : Le ministre britannique des Affaires européennes Douglas Alexander déclare que "La présidence (britannique de l'UE) a été sans équivoque dans sa condamnation des propos du président iranien Ahmadinejad sur Israël, d'abord disant qu'Israël devait être rayé de la carte et ensuite niant l'Holocauste et appelant Israël à être déplacé en Europe". "Ces propos sont totalement inacceptables et nous les condamnons sans réserve.
Ils n'ont aucune place dans un débat politique civilisé." (Déclarations devant le Parlement européen, mercredi 14 décembre 2005)
La France : "Nous condamnons avec la plus grande fermeté ces nouvelles déclarations du président iranien. Comme le ministre l'a souligné hier à la suite des déclarations faites la semaine dernière, de tels propos sont inacceptables". S'agissant du dossier nucléaire, "nous voulons espérer que les dirigeants iraniens, dans leur majorité, sont prêts à examiner la possibilité d'un retour à la table des négociations." (Déclaration du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, mercredi 14 décembre 2005)
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