Il dénonce notamment «les discours de certains imams qui, sous prétexte de lutter pour la Palestine, privilégient des discours typiquement antijuifs et antisémites».
D’après lui, ce sentiment antijuif, provenant d’une haine contre Israël, n’a aucun lien avec la politique du CRIF vis-à-vis d’Israël. «Sur le fond, le CRIF ne prône pas une défense systématique de la politique israélienne. En revanche, il, prend systématiquement le parti de la défense de l’existence d’Israël», précise Richard Prasquier qui ajoute : «Nous sommes en faveur de deux Etats.»
Le président du CRIF tente d’expliquer la nature du lien entre la communauté juive de France et Israël : «C’est un lieu de profonde identification et de quête spirituelle, une terre où se sont déroulées les hauts faits de la Bible, mais c’est aussi un abri, un refuge.»
Il regrette cependant la réaction de certaines églises protestantes et presbytériennes qui ont appelé au boycott d’Israël et qui relatent une vision simpliste et manichéenne de la situation en Israël entre les Palestiniens et les Israéliens. L’important est de « comprendre l’autre dans son entièreté, dans ses aspirations spirituelles, (…) accepter le fait qu’il puisse y avoir différents chemins pour parvenir aux mêmes objectifs est une belle leçon de convivialité ».
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