En voici un colloque qui s’annonce tout à fait passionnant.
Ce colloque est organisé par l’association Politica Hermetica. Cette association se présente de la façon suivante : « Qu’est-ce qu’une approche scientifique de l’ésotérisme, quels instruments de mesure prendre en compte et quelles limites donner au champ ? La méthode historique, telle qu’elle a été définie, au cours des dernières décennies, dans les travaux de l’École pratique des Hautes Études, nous guide et fournit la réponse aux deux premières questions ; la troisième renvoie à la réception de l’ésotérique dans les sociétés contemporaines, au «politique», au sens large. Dans ce domaine, tant au niveau de l’opinion publique en général dans la vie de la cité que du rapport aux institutions, quelles soient universitaires, religieuses ou proprement politiques, le travail de l’historien doit s’articuler ici à celui du sociologue dans un approche globale d’un phénomène récurrent en dépit des rejets successifs. C’est dans cette perspective que Politica Hermetica travaille depuis 1985 en publiant les Actes d’un colloque annuel sur des thèmes choisis ».
Politica Hermetica propose le samedi 5 décembre 2015 ce colloque intitulé :
« La réception de l‘Islam et du soufisme
dans l’ésotérisme occidental »
Il aura lieu le samedi 5 décembre 2015 à partir de 9 heures à l’École pratique des hautes Études, 190 avenue de France, Paris, salle 123, 1er étage (Métro : Bibliothèque François Mitterrand).
En voici le programme :
- 9 heures 15 :
° Pierre Lory : « Imaginer l’imaginal, trajectoires d’un concept islamique en occident. »
° Jean-Claude Le Bras : « Le pouvoir colonial face au confréries soufies en Afrique subsaharienne : 1900–1940. »
° Saïd Cha’aya : « Mark Master Mason : l’ésotérisme d’un grade maçonnique réputé opératif. »
° Marco Pasi : « Crowley et l’Islam. » (titre provisoire)
- 14 heures 30 :
° Mark Sedgwick : « Soufisme traditionnel et politiques radicales : d’Yvan Aguéli aux Murabit. »
° Thierry Zarcone : « De quelques chorégraphies d’inspiration soufie chez Gurdjieff. »
° Massimo Introvigne : « Un Islam de pacotille, Shrine et Black Shrine entre franc-maçonnerie, divertissement et ésotérisme. »
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Jean-Laurent Turbet
Soufisme et maçonnerie, entre reconnaissance et hybridation
Notre invité, spécialiste notamment des sociétés secrètes en islam, étudie en particulier la façon dont la franc-maçonnerie et le soufisme, deux organisations à la fois initiatiques et sou...
A écouter absolument pour bien préparer le colloque .
Attention ! Cet article, comme tous les articles du "Bloc-Notes de Jean-Laurent sur les Spiritualités", (http://www.jlturbet.net/) est écrit en mon nom personnel.
Je ne parle ni au nom d'une association, ni d'un parti, ni d'une loge, ni d'une obédience maçonnique.
Mes propos n'engagent que moi et non pas l'une ou l'autre de ces associations.
Je ne suis en aucune façon habilité à écrire au nom d'une association, d'un parti, d'une loge, d'une obédience maçonnique. Tout ceci pour que cela soit bien clair, qu'il n'y ait aucune ambiguïté de quelque nature que ce soit.
Quelles que soient mes responsabilités - ou non - présentes ou futures dans une organisation, les propos tenus dans cet article comme dans tous les articles de ce Bloc-Notes, sont exclusivement des opinions personnelles qui n'engagent que moi.
Je rappelle simplement que la liberté d’expression est en France un droit Constitutionnel, quelle que soit notre appartenance à une association de quelque nature que ce soit.
Dans son article 10, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose que : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi. »
Dans l'article 11, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose aussi que : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »
Ces deux articles ont valeur constitutionnelle car le préambule de la Constitution de la Ve République renvoie à la Déclaration de 1789.
La Constitution et les Lois de la République Française s'appliquent sur l'ensemble du territoire national et s'imposent à tout règlement associatif particulier qui restreindrait cette liberté fondamentale et Constitutionnelle de quelque façon que ce soit.
Jean-Laurent Turbet
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