Commémoration du centenaire du génocide Arménien
Communication du Conseil National de la FFDH, 20 avril 2015,
Communiqué
Le 24 avril 1915, l’arrestation et l’exécution de plusieurs centaines d’intellectuels arméniens à Istanbul marquent le début du premier génocide du XXème siècle.
Projeté dès 1879 par le Grand Vizir qui déclare « faire disparaître à jamais le peuple arménien », précédé en 1894-1896, sous le sultanat d’Abdul Hamid, par les massacres de plus de 200 000 Arméniens, planifié par les leaders des « Jeunes Turcs », parti au pouvoir en 1915, le programme d’extermination des deux millions et demi d’Arméniens vivant en Turquie conduit, en quelques mois, à l’assassinat et à la déportation d’un million et demi d’entre eux, la plupart des autres étant contraints de fuir le pays « sans retour possible », comme il est inscrit sur leur sauf-conduit.
Peu évoqué durant une grande partie du XXème siècle, le martyr du peuple arménien n’a été reconnu comme génocide que récemment, par la commission des droits de l’Homme de l’ONU en 1985, par le Parlement européen en 1987 et par la France en 2001. Aujourd’hui reconnu par la communauté des historiens, il fait encore l’objet d’un déni de la part des autorités turques qui ont toujours sévèrement réprimé les voix d’intellectuels turcs s’élevant en faveur de sa reconnaissance.
Mais, actuellement, en Turquie, de plus en plus d’universitaires et une partie de la jeunesse reconnaissent que la destruction des populations arméniennes a bien constitué un génocide et sont prêts à assumer leur devoir de mémoire ; des descendants de survivants de 1915 qui ignoraient ou cachaient leurs origines renouent avec leur « arménité » et témoignent de la mémoire du génocide. Tous ces facteurs permettent de penser qu’un travail de mémoire est engagé et d’espérer qu’il amènera la Turquie à une reconnaissance officielle du génocide arménien.
En ce jour de commémoration, le Conseil national de la Fédération française de l’Ordre maçonnique mixte et international LE DROIT HUMAIN souhaite s’associer dans le souvenir de cette sombre page de l’Histoire à tous les descendants des victimes de la 1ère tragédie génocidaire du XXème siècle et les accompagner dans leur détermination à la voir officiellement reconnue par la Turquie.
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Jean-Laurent Turbet
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