Michel Meley, pdt du DH, Catherine Jeannin-Naltet, GM de la GLFF, Marc Henry GM de la GLDF, François Padovani GM de la GLMF
Toutes les obédiences maçonniques (ou presque) avaient appelé leurs membres à participer aux rassemblements et manifestations organisées partout en France le 11 janvier 2015 pour répondre aux attentats sanglants qui avaient eu lieu les jours précédents.
A l'image de ce qui se passait partout en France, l'heure était à l'union nationale.
Plus de 4 millions de nos contitoyen(ne)s ont manifesté en France dont plus de 2 millions à Paris.
Il ne s'agissait ici ni de politique ni de religion. Rien d'ordinaire. Il s'agissait des fondamentaux de la liberté, de la démocratie, de la République, du vivre ensemble.
La Marseillaise fut chantée tout au long de la journée et des drapeaux français flottaient fièrement.
Les franc-maçonnes et les francs-maçons ont été des dizaines de milliers à défiler partout en France.
Avec leurs cordons s'ils le souhaitaient (certains les mettaient à l'extérieur pour la première fois...), ou en tenue civile.
Mais c'était bien l'émotion qui dominait.
Et parfois les rires et les blagues aussi car c'était le moins que l'on puisse faire pour rendre hommage aux dessinateurs de Charlie Hebdo assassinés.
Franc-maçons certes, mais nous étions tous Charlie, nous étions tous policiers, nous étions tous juifs, citoyens de France et citoyens du monde.
Alors je vous propose juste quelques instantanés de cette journée. Juste un témoignage. Avec beaucoup de modestie.
Sans penser que les francs-maçons soient meilleurs (ou pire) que les autres. Parce qu'ils voulaient simplement témoigner qu'en tant que francs-maçons aussi, ces actes de barbarie étaient inaceptables et incompatibles tant avec leurs valeurs qu'avec la République et la Démocratie.
Jean-Laurent Turbet
Des frères et soeurs du DH, de la GLDF et de la GLFF entourent Denise Oberlin, ancienne Grande Maîtresse de la GLFF.
Ronan Loaëc (GODF) et Jean-Michel Dardour (GLDF et pdt de FM&S) défilent ensemble pour la Liberté et la Démocratie.
Marc Henry, Grand-Maître de la Grande Loge de France et François Padovani Grand-Maître de la Grande Loge Mixte de France
Daniel Keller (à droite), Grand-Maître du Grand Orient de France, a rejoint le cortège. (Photo Brahim Drici).
Attention ! Cet article, comme tous les articles du "Bloc-Notes de Jean-Laurent sur les Spiritualités", (http://www.jlturbet.net/) est écrit en mon nom personnel.
Je ne parle ni au nom d'une association, ni d'un parti, ni d'une loge, ni d'une obédience maçonnique.
Mes propos n'engagent que moi et non pas l'une ou l'autre de ces associations.
Je ne suis en aucune façon habilité à écrire au nom d'une association, d'un parti, d'une loge, d'une obédience maçonnique. Tout ceci pour que cela soit bien clair, qu'il n'y ait aucune ambiguïté de quelque nature que ce soit.
Quelles que soient mes responsabilités - ou non - présentes ou futures dans une organisation, les propos tenus dans cet article comme dans tous les articles de ce Bloc-Notes, sont exclusivement des opinions personnelles qui n'engagent que moi.
Je rappelle simplement que la liberté d’expression est en France un droit Constitutionnel, quelle que soit notre appartenance à une association de quelque nature que ce soit.
Dans son article 10, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose que : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi. »
Dans l'article 11, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose aussi que : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »
Ces deux articles ont valeur constitutionnelle car le préambule de la Constitution de la Ve République renvoie à la Déclaration de 1789.
La Constitution et les Lois de la République Française s'appliquent sur l'ensemble du territoire national et s'imposent à tout règlement associatif particulier qui restreindrait cette liberté fondamentale et Constitutionnelle de quelque façon que ce soit.
Jean-Laurent Turbet
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