Rapport sur « La refondation de la politique d’intégration », Audit Sénatorial sur le thème « Collectivités territoriales et financement des lieux de cultes », nous interrogent sur l’avenir de la laïcité, alors qu’elle est pour nous le garant d’un vivre- ensemble harmonieux…..
Nous constatons en France et dans le monde, le retour du religieux en politique avec de nombreux foyers d’affrontements meurtriers ( Centre Afrique….).
Nous apprenons, récemment, que le Conseil des Ministres espagnol a adopté un projet de loi limitant le droit des femmes à l’avortement.
Nous entendons çà et là, mais bien trop souvent, des appels haineux aux discriminations avec stigmatisation de boucs émissaires, comme
en des temps de sinistre mémoire.
Alors, si nous voulons ne pas être engloutis par les ténèbres :
MÉMOIRE, VIGILANCE ET COURAGE.
Ces simples mots vont bien au-delà du regard bienveillant porté sur la lutte de telle ou telle minorité.
Là est notre DEVOIR. Celui d’hommes et de femmes unis pour le progrès de l’Humanité. Des femmes et des hommes conscients de la fragilité des acquis, du prix de la liberté et de la nécessaire égalité en droits comme en devoirs.
Nous ne pouvons offenser ceux qui nous ont précédés sur le chemin, au point de laisser, par négligence, se déliter le fruit de leurs
combats et sacrifices.
Michel MELEY
Président du Conseil National
° Le site de la Fédération française du Droit
Humain.
Attention ! Cet article, comme tous les articles du "Bloc-Notes de Jean-Laurent sur les Spiritualités", (http://www.jlturbet.net/) est écrit en mon nom personnel.
Je ne parle ni au nom d'une association, ni d'un parti, ni d'une loge, ni d'une obédience maçonnique.
Mes propos n'engagent que moi et non pas l'une ou l'autre de ces associations.
Je ne suis en aucune façon habilité à écrire au nom d'une association, d'un parti, d'une loge, d'une obédience maçonnique. Tout ceci pour que cela soit bien clair, qu'il n'y ait aucune ambiguïté de quelque nature que ce soit.
Quelles que soient mes responsabilités - ou non - présentes ou futures dans une organisation, les propos tenus dans cet article comme dans tous les articles de ce Bloc-Notes, sont exclusivement des opinions personnelles qui n'engagent que moi.
Je rappelle simplement que la liberté d’expression est en France un droit Constitutionnel, quelle que soit notre appartenance à une association de quelque nature que ce soit.
Dans son article 10, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose que : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi. »
Dans l'article 11, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose aussi que : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »
Ces deux articles ont valeur constitutionnelle car le préambule de la Constitution de la Ve République renvoie à la Déclaration de 1789.
La Constitution et les Lois de la République Française s'appliquent sur l'ensemble du territoire national et s'imposent à tout règlement associatif particulier qui restreindrait cette liberté fondamentale et Constitutionnelle de quelque façon que ce soit.
Jean-Laurent Turbet
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