Nous avons appris lundi dernier une bien triste nouvelle.
Notre très cher frère Luc de Champris a rejoint dimanche un Orient que l'on dit éternel, accompagné de l'affection des siens.
Je pense en premier lieu aujourd'hui à sa fille Lily, à sa compagne Nancy, à ses frères Patrice et Thierry qui sont aujourd'hui dans la douleur de la perte d'un être cher.
Luc était un être rare. Un véritable aristocrate ou plutôt un artistocrate - terme inventé pour désigné Albert Lantoine - mais qui lui va si bien aussi. Un être d'une grande pudeur et d'une grande finesse il était doté d'une grande classe naturelle.
Photographe de profession - et de grand talent - il avait aussi un œil aiguisé sur les êtres et les choses. Son sens de l'humour pouvait être ravageur. Nous souvenons tous de ses traits d'esprit et de ses bons mots. Et de ses planches d'une profondeur et d'une intelligence peu communes.
Ce sont justement les mots qui nous manquent lorsqu'il s'agit de parler de Luc tant sa présence était importante.
Il manquera avant tout à ses frères de L'étoile écossaise N°635 de la Grande Loge de France.
Il nous manque aussi terriblement au sein de notre loge de recherche Jean Scot Erigène N°1000 où il occupait le plateau d'Orateur jusqu'à il y a quelques mois. La maladie l'ayant contraint à prendre un peu de recul...
Tous ceux qui l'on aimé et connu pourront lui rendre un dernier hommage vendredi 12 avril à 11 heures au Crématorium du Père Lachaise, 71 rue des Rondeaux, Paris 20ème.
Luc, toi qui vient de connaître l'ultime initiation que les profanes appellent la mort, où que tu sois, auprès du Principe de vie plus forte que la mort, nous t'embrassons et nous t'aimons.
Jean-Laurent Turbet
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