Le Grand Orient de France vient de faire connaître le communiqué de presse suivant :
Crise financière et bouleversement des sociétés occidentales.
Le Grand Orient de France s’inquiète des modes de gestion politiquement imposés à de nombreux pays pour résorber l’endettement public. Ils sont d’une sévérité telle qu’ils compromettent le maintien de la démocratie en Europe et dans le monde. Ils sont à terme source de violence, de replis communautaires, de montée des nationalismes. Les règles européennes imposent partout des politiques monétaires, budgétaires, fiscales, immobilières, salariales qui fragilisent les pactes sociaux des pays de l’Union. Un véritable scénario de démantèlement est aujourd’hui enclenché. On voudrait nous faire croire que la seule issue institutionnelle en cas de crise reste le sauvetage des banques, des fortunes privées, et des rentes de situation quel que soit le prix à payer par les autres, notamment les jeunes ou la population défavorisée.
Le Grand Orient de France demande aux responsables politiques de ne pas céder à l’impérialisme des "marchés". Une réappropriation politique et citoyenne des dérives économiques est possible. De nombreuses solutions existent pour sortir par le haut de la crise de l’endettement, en imposant notamment la recherche d’une réforme fondée sur l’information financière des peuples, la mise en place d’une déontologie en appliquant à la finance elle-même les principes de responsabilité et de solidarité.
Le Grand Orient de France se prononce contre un dogme et une mystique quasi-religieuse de l’argent qui asservissent les peuples.
Attention ! Cet article, comme tous les articles du "Bloc-Notes de Jean-Laurent sur les Spiritualités", (http://www.jlturbet.net/) est écrit en mon nom personnel.
Je ne parle ni au nom d'une association, ni d'un parti, ni d'une loge, ni d'une obédience maçonnique.
Mes propos n'engagent que moi et non pas l'une ou l'autre de ces associations.
Je ne suis en aucune façon habilité à écrire au nom d'une association, d'un parti, d'une loge, d'une obédience maçonnique. Tout ceci pour que cela soit bien clair, qu'il n'y ait aucune ambiguïté de quelque nature que ce soit.
Quelles que soient mes responsabilités - ou non - présentes ou futures dans une organisation, les propos tenus dans cet article comme dans tous les articles de ce Bloc-Notes, sont exclusivement des opinions personnelles qui n'engagent que moi.
Je rappelle simplement que la liberté d’expression est en France un droit Constitutionnel, quelle que soit notre appartenance à une association de quelque nature que ce soit.
Dans son article 10, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose que : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi. »
Dans l'article 11, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose aussi que : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »
Ces deux articles ont valeur constitutionnelle car le préambule de la Constitution de la Ve République renvoie à la Déclaration de 1789.
La Constitution et les Lois de la République Française s'appliquent sur l'ensemble du territoire national et s'imposent à tout règlement associatif particulier qui restreindrait cette liberté fondamentale et Constitutionnelle de quelque façon que ce soit.
Jean-Laurent Turbet
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