Article intéressant à lire dans l'édition charentaise du magazine l'Express .
On peut y lire un portrait intéressant de
l'actuel Maire d'Angoulême, Philippe Mottet. Jeune loup quadra de l'UMP version ex-UDF anti-Bayrou, il faut reconnaître que l'homme
est quelque peu isolé en terre charentaise fortement socialiste.
Il cherche donc, en toute logique à quelques mois des prochaines échéances municipales des 9 et 13 mars prochains, à affermir ses réseaux.
De tendance catholico-raffarinienne (le grand Jean-Pierre "un ami de 12 ans" étant son mentor en politique), il a su profiter notamment dudit Jean-Pierre pour renflouer les caisses de la
ville (accélération du remboursement de TVA etc...) et compte bien continuer sur cette voie pour se maintenir à son poste.
Président de la communauté d'agglomération du grand Angoulême (Comaga) et réélu maire en 2001 avec 60% des voix, il n'est pourtant pas parvenu à se faire élire député de la 4ème circonscrition de
Charente malgré un contexte pourtant très favorable pour lui. Rappelons le en deux mots : Puisque le député PS sortant, Jean-Claude Beauchaud, avait choisi de ne pas se représenter, la direction
du parti socialiste avait choisi cette circonscrition pour parachuter le très ségoléniste Malek Boutih. Parachtage raté, puisque Martine Pinville s'est présentée en candidate divers gauche...
avec comme suppléant Jean-Claude Beauchaud. Elle a donc réussi l'exploit de sortir Boutih au 1er tour et Mottet au second. Celui-ci, malgré les divisions à gauche et un contexte sarkozyste très
favorable a donc échoué aux porte de l'Assemblée Nationale.
Comme son prédecesseur à la mairie, Georges Chavanes, il se plait à revendiquer haut et fort sa catholicité.
"Homme d'influence, oui. Homme de réseaux, sûrement pas.» A 40 ans, le maire d'Angoulême l'affirme haut et fort: les cercles, les amicales, les clubs, les sociétés plus ou moins secrètes, ce
n'est pas sa tasse de thé." note le journaliste de l'Express.
Et le journaliste poursuit en citant le maire: «Depuis 2001, je ressens de la part de certains des demandes pour mettre en place des synergies, admet-il prudemment. Je suis à l'écoute de tout
le monde. Il ne faut jamais dire: «Fontaine, je ne boirai pas de ton eau».» En clair, l'homme ne veut appartenir à aucun réseau; mais tous les réseaux l'intéressent.
Vraiment tous les réseaux ? Ce n'est pas sûr. Il a pourtant accepté de prendre sa carte au Rotary des Eaux- Claires, qu'il
fréquente toutefois «très rarement».
En ce qui concerne la franc-maçonnerie c'est une autre affaire. Là encore le journaliste de l'Express souligne : "Il a rencontré des francs-maçons, mais a confié à plusieurs collaborateurs:
«La franc-maçonnerie, moi, jamais.»"
Ca a au moins le mérite d'être clair!
Commenter cet article