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Le Blog des Spiritualités

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L'Eglise réformée de Lyon refuse de signer une déclaration contre le mariage homosexuel.

Publié par Jean-Laurent Turbet sur 9 Février 2007, 10:17am

Catégories : #Protestantisme

L'Eglise Réformée de Lyon a refusé de signer la déclaration des responsables religieux de Lyon contre le mariage homosexuel.

La question du mariage homosexuel lui semble être une question trop importante pour être prise en otage dans un débat préélectoral.

le sceau de l'Eglise réformée de Lyon

L'Eglise Evangélique luthérienne de France et l'Eglise Réformée de France sont engagées ensemble dans une réflexion nationale sur la famille «Parole, parentalité, espérance, quels repères pour les familles ?» qui devrait aboutir au terme d'un débat synodal du 17 au 20 mai 2007.

 

 

Dans ce cadre, signer une déclaration publique contre le mariage homosexuel serait contradictoire aux règles de débats internes des Eglises.

Elle n'a pas voulu joindre sa voix à ceux qui utilisent cette période avec opportunisme pour contraindre des candidats à prendre des engagements sans qu'un débat de société ait eu lieu dans le respect des règles démocratiques.

 


 

Vu sur le site de La Croix :

A Lyon, les religions s'opposent au mariage homosexuel

Une déclaration commune de responsables religieux de la région lyonnaise, signée le 6 février (à l'exception de l'Église réformée), entend nourrir le débat sur l'homosexualité

Les termes sont forts : « Il y a mensonge à prétendre qu’il est indifférent, pour un enfant, de grandir ou non avec un père et une mère. » Sans être inédits, ils sont sans précédent car signés sous la forme d’une « déclaration commune » par presque tous les responsables religieux de la région lyonnaise à l’exception de l’Église réformée de France (ERF).

Pour les neuf responsables religieux signataires, il s’agit de s’opposer publiquement au mariage homosexuel et à l’adoption d’enfant par un couple homosexuel, dans la perspective des débats de la campagne présidentielle. C’est bien ce qui gêne l’ERF locale, qui refuse de se joindre à cette démarche commune. Le pasteur Guillaume de Clermont explique que cette question est « trop importante pour être prise en otage dans un débat préélectoral ».

Il ajoute que l’Église réformée de Lyon ne veut pas appuyer «ceux qui utilisent cette période avec opportunisme pour contraindre des candidats à prendre des engagements sans qu’un débat de société ait eu lieu dans le respect des règles démocratiques». Il précise enfin que son Église et l’Église luthérienne lyonnaise sont en cours de réflexion à ce sujet et que la conclusion n’est pas encore aboutie. Le pasteur luthérien local, Jean-Frédéric Patrzynski, a pourtant signé la déclaration commune.

"Tout le monde était d'accord avec cette idée"

Aucun des évêques catholiques de Lyon n’était joignable hier (pour cause de session à Lille – lire La Croix d’hier). Mais la genèse de cette déclaration publique remonte en fait à la création du « G9 », réunion des responsables de la région lyonnaise qui, de temps à autre, sur un rythme au minimum annuel, se rassemblent pour réfléchir à des préoccupations communes. C’est le 14 novembre dernier, lors d’une réunion régulière de ce G9, que l’idée d’une déclaration sur ce thème de l’homosexualité a pris forme, finalisée le 24 janvier.

Recteur de la Grande Mosquée de Lyon, Kamel Kabtane assure que «tout le monde était d’accord avec cette idée à laquelle chacun a apporté sa contribution lors de la rédaction». Pour lui, l’enjeu est très clair : «Nous ne regroupons pas simplement des fidèles, mais des citoyens et des électeurs. Notre démarche consiste donc à faire entendre la voix des religions dans ce débat de société. Comme religions, nous appartenons à la société civile et nous ne voulons pas nous laisser marginaliser sur ces grandes questions. Nous voulons simplement exprimer publiquement ce que les religions pensent de ce débat sur le mariage homosexuel

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V
<br /> ÉLECTIONS <br /> Enfin, nous y sommes !... Depuis des mois, c'était le sujet de conversation, ce fut une période pleine d'interrogations ! <br /> La dernière semaine de mars, les Évêques de France, réunis à Lourdes en Assemblée plénière, ont accueilli, à l'ouverture de leurs travaux, un "rappel de quelques convictions à l'approche des élections" par le cardinal Jean-Pierre Ricard, Archevêque de Bordeaux, Président de la Conférence des Évêques de France. <br /> Aujourd'hui , il n'est pas inutile d'accueillir quelques phrases de ce message...<br /> <br /> Chacun vote selon sa conscience. Mais cette conscience doit être éclairée par une réflexion et un discernement préalable. <br /> Comme tout citoyen, un catholique devra se poser les questions suivantes : vu l'analyse de la situation en France, quel est le programme politique qui correspond le mieux à la politique à promouvoir ? Ce programme est-il réaliste ? Le candidat ou la candidate qui le promeut semble-t-il avoir les qualités à ce qu'on attend d'un Président de la République ? Dans sa réflexion, un catholique doit tendre à une cohérence entre ses choix politiques et ses convictions chrétiennes ... <br /> L'enseignement de l'Église offre d'utiles critères de réflexion ... Évoquons-en quelques-uns particulièrement importants aujourd'hui.<br /> <br /> Nous voulons redire clairement notre oui en faveur de la famille, cellule de base dela communauté humaine ... <br /> Nous disons oui à tout ce qui est fait pour accompagner les personnes en fin de vie, en respectant leur dignité, en luttant contre la souffrance physique et psychique ... <br /> Nous voulons également dire oui à tout ce qui conduit à un plus grand partage du travail et des richesses et non à ce qui favorise l'inégalité grandissante dans le monde et dans notre pays ... <br /> Nous disons oui à un accueil des immigrés, généreux, responsable et respectueux des droits de l'homme, et nous avons à y prendre notre part ...<br /> <br /> Plus que jamais, notre pays a besoin de convictions fortes ... Notre vie en société appelle des points de repère nets sur les exigences du bien commun et sur la mise en oeuvre effective de la fraternité ...<br /> Ces critères ne peuvent nous laisser indifférents. Si tous ont une portée significative, le dernier concernant l'accueil des immigrés doit nous interpeler particulièrement. <br />  <br /> Je vois trois candidats qui n'y répondent pas.<br /> <br />  <br /> <br />  <br /> <br />  <br /> <br />  <br />
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R
Certes, c'est un débat important, mais qui a toute sa place en période électorale. Si les socialistes sont élus, le débat n'aura pas lieu et ils autoriseront le mariage homosexuel, car ils auront la majorité à l'assemblée nationale.<br /> C'est pourquoi il est légitime de poser la question maintenant et d'interpeler les responsables politiques pour leur demander dans quel sens ils se prononceront quand le débat sera posé.<br /> Bien sûr, les socialistes n'en parlent pas trop pour ne pas choquer une opinion publique très opposée à l'adoption d'enfants par des couples gay, alors que cette mesure figure bien dans leur programme. Alors, parlons-en !
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P
Bonjour,Personne ne sait que le fonctionnement des religions ou confessions qui ont signé l'appel en question ne les rend pas représentatifs au même titre. La Croix a donc titré "les religions contre l'homosexualité"Mais le pasteur (luthérien) est dans un système épiscopalien ; sans discuter sa liberté d'expression personnelle, pour représenter l'EELF, il aurait dû s'autoriser de son conseil presbytéral et de son inspecteur écclésiastique (Madame Robert, de Paris, sauf erreur). En outre, comme vous le dîtes, le dialogue démocratique luthéro-réformé  dans son instance CPL est plus représentatif.L'évêque est dans un système épiscoplien aussi mais plus autoritaire. Comme c'est lui l'autorité,  sa représentativité ne pose aucun problème.Le rabbin est dans un système congrégationnaliste. Son employeur est le conseil d'administration qui gère la synagogue. S'il est dans un courant orthodoxe, c'est lui l'autorité et c'est pour cela que la synagogue le paie.L'imam est dans le même système que le rabbin.On comprend par là que le texte de condamnation était une manoeuvre politique. L'evêque Barbarin montrait qu'il était capable de monter une opération inter-religieuse  même avec "des" protestants.  Et il trouvait le seul  qui ne se pose pas de question et fonce bille en tête. Dans la mesure où nos contemporains imaginent que toutes les religions sont taillées sur le modèle de l'Eglise romaine,  ils ont compris que les protestants (pris en blocs) professent la même exclusion que les catholiques et que M. JF Patrynzski est "représentatif" au même titre que l'évêque.Les communiqués rectificatifs n'ont pas été repris par la grande presse. C'est dommage en ce qui concerne un courant théologique qui s'est signalé par des prises de positions sociétales courageuses depuis la laïcité jusqu'à la contraception.
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