
Yvette Nicolas, 70 ans, est entrée à la GLFF en 1983. Elle en a déjà été Conseillère fédérale (membre du conseil d'administration) en 1992, 1993 et 1994.
Au cours de sa carrière professionnelle, elle a été membre de plusieurs cabinets ministériels dont celui du commerce extérieur en 1976.
Elle est devenue chef du secrétariat personnel du Premier ministre,Raymond Barre, de 1976 à 1981, puis sa collaboratrice, de 1981 à 2001 alors qu'il était député-maire de Lyon.
Elle est la fondatrice de l'associationLe Pélikan - Agir et partager, créée en 1992 pour venir en aide aux populations civiles victimes des conflits dans les Balkans et reconnue ONG internationale en 2001 par l'UNMIK (MINUK,Mission des Nations Unies au Kosovo).
Elle est par ailleurs officier de l'Ordre National du MériteetChevalier de la Légion d'Honneur.
La GLFF est la première obédience féminine dans le monde, rassemblant en France plus de 12.000 femmes à travers 363 loges, "avec une progression constante de ses effectifs".
La GLFF est également présente en Outremer, en Europe, en Afrique et dans les Mascareignes et a ouvert au cours de l'année écoulée de nouvelles loges notamment en Lettonie et en Serbie.
"Au cours de cette assemblée, la Grande Loge Féminine de France, toujours soucieuse de faire progresser ses valeurs de liberté, d'égalité, de fraternité et de laïcité a confirmé la mise en place de l'Institut Maçonnique Européen qui a pour vocation de défendre ces mêmes valeurs au plan européen", selon le texte du communiqué.
La GLFF a annoncé également l'organisation d'une "série de manifestations, dans de nombreuses villes de France, intitulées
"Regard de Franc-Maçonne". Ces manifestations trouveront leur conclusion le 8 Mars 2009, à Paris pour la journée internationale des Femmes"
Par ailleurs, la Grande Loge Féminine de France a pris position sur les propos récents du président de la République en estimant que la laïcité n'a pas besoin d'adjectif.
La Grande loge féminine de France a estimé samedi dans un communiqué que la laïcité n'avait "pas besoin d'adjectif" et ne pouvait "être ni positive, ni négative".
La GLFF "réaffirme son indéfectible attachement à la laïcité tel que précisé dans sa déclaration de principes. Pour les francs maçonnes de la Grande loge féminine de France, la laïcité n'a pas besoin d'adjectif, sauf à vouloir en changer le sens", écrit-elle.
"Elle ne peut être ni positive, ni ouverte, elle est", a-t-elle ajouté.
En recevant vendredi à l'Elysée le pape Benoît XVI, le président Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois développé le concept de "laïcité positive".
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