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Le Blog des Spiritualités

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Gnose, Esotérisme, Franc-maçonnerie, Hermétisme, Illuminisme, Initiation, Kabbale, Martinisme, Occultisme, Religions, Rose-Croix, Spiritualités, Symbolisme, Théosophie, et toutes ces sortes de choses...


Albert Pike, le Ku Klux Klan, la Franc-Maçonnerie et le REAA.

Publié par Jean-Laurent Turbet sur 3 Juillet 2015, 07:30am

Catégories : #Franc-Maçonnerie, #REAA, #Usa, #Histoire, #Pike, #KKK, #Ku Klux Klan, #Etats-Unis, #Hoyos, #Morris

Albert Pike, le Ku Klux Klan, la Franc-Maçonnerie et le REAA.J’avais écrit en 2007 sur ce bloc-notes un article intitulé « Les origines Maçonniques du Ku Klux Klan ? » qui rendait compte d’un article sur le sujet dans le numéro spécial de la revue Historia qui venait de sortir et qui était intitulé « Les sociétés secrètes ».

Il était question d'Albert Pike et de son appartenance au Ku Klux Klan.

J’écrivais notamment : « D'autres ont voulu mettre en évidence le rôle du plus célèbre maçon de son temps, Albert Pike, (1808-1891, il était Souverain Grand Commandeur du rite écossais ancien et accepté, dont il a réécrit les rituels en 1859) dans la fondation de l'Empire invisible. 

La thèse apparaît en 1905 lorsque les éditions Neale, de New York et Washington, publient « Ku Klux Klan », un ouvrage rappelant les origines, la croissance et la dislocation du mouvement. 

Dans l'introduction, l'historien Walter L. Fleming, explique qu'il a obtenu « ses informations sur le Ku Klux Klan par d'anciens membres de l'Ordre, par des amis et des parents », et en particulier par l'un des six fondateurs connus, le major Crowe, lui-même maçon.

Il déclare que « le général Albert Pike qui était à un rang élevé dans l'ordre maçonnique, était l'officier de justice principal du Klan ». En qualité de patron de sociétés secrètes sudistes et président du barreau du Tennessee, Pike aurait été le grand stratège de la « justice » du Klan. »

Pour celles et ceux qui ne le savent pas, Albert Pike est la figure tutélaire du Rite Ecossais Ancien et Accepté aux Etats-Unis d’Amérique.

Journaliste, Général Confédéré lors de la Guerre de Sécession, il fut surtout avocat.

Mais c’est sa carrière maçonnique qui le laisse dans la  postérité.

Albert Pike est reçu franc-maçon  en 1850, dans la loge Western Star no 2 de Little Rock.

Il reçoit d'abord les 10 degrés du Rite d'York entre 1850 et 1853, avant de recevoir d'Albert Mackey les 29 premiers degrés du Rite écossais ancien et accepté en mars 1853 à Charleston (Caroline du Sud).

Il devint alors extrêmement actif au sein du Suprême Conseil de la Juridiction Sud du Rite écossais ancien et accepté, participant à la demande de Mackey à une profonde  réécriture des rituels, de 1855 à 1861. Il fut élu Grand Commandeur de cette juridiction en 1859 et le resta pendant trente-deux ans, jusqu'à la fin de sa vie.

Albert Pike, le Ku Klux Klan, la Franc-Maçonnerie et le REAA.

Son ouvrage ésotérique et initiatique le plus célèbre est « Morales et dogme » (Morals and dogma), publié en 1871, qui a pour but d'expliquer le symbolisme des 32 premiers degrés du Rite écossais ancien et accepté.
 
Concernant Albert Pike et le Ku Klux Klan, Arturo de Hoyos (Grand Archivist et Grand Librairian du SC Juridiction Sud et l’un des meilleurs historiens de la Maçonnerie) a publié sur sa page Facebook le 2 janvier 2015 l’article ci-dessous qui vient battre en brèche la thèse de l’appartenance de Pike au Klan.

Voici ce texte :

** Albert Pike and the Klan? **

Here we go again. Back in the early 1990's it was Lyndon LaRouche and his gang (later convicted of mail fraud and conspiracy) who claimed that Pike was a Klan leader and insisted that his statute at DC's Judiciary Square must fall. Now, we're again hearing similar nonsense.

There's simply no evidence at all that Pike was ever a KKK member, much less a leader. Claiming something is true is not proof, no matter how loud you scream it. Pike doesn't mention the Klan in any of his thousands of documents or letters at the House of the Temple. It was Susan Davis', “Authentic History, Ku Klux Klan 1865-1877” (1924) that was the source for the oft-told lie about Pike's alleged membership, but she provides no primary sources at all about him. No one single primary document shows Pike's name as a member.

Importantly, Pike is ** never mentioned even once ** in the four-volume “Reports of Committees of the House of Representatives ... 1871-72” (Washington, 1872), which investigated the KKK.

What is known is that in his later years Pike became a friend of Prince Hall Affiliation Freemasonry, and gave his Scottish Rite Rituals to Thornton Jackson, the PHA Grand Commander.

Que nous apprend Arturo de Hoyos ?

1) qu’il n’est absolument pas sûr que Pike ait été membre du KKK et encore moins l’un de ses leaders.

2) Que c’est Susan Davis qui dans son ouvrage de 1924 sur le KKK dit que Pike en était membre, mais sans en apporter la preuve documentaire. Aucun des documents du Klan ne mentionne Pike comme membre.

3) Pike n’est pas cité, même pas une fois,  dans le rapport (en 4 volumes) de la Commission d’enquête de la Chambre des Représentants publie en 1872 à Washington sur les activités du Klan.

4) Pike lui-même ne mentionne jamais le Klan dans les milliers de lettres et de documents conservés au House of the Temple.

5) Par contre il est avéré qu’à la fin de sa vie il a donné les rituels du Rite Ecossais Ancien et Accepté à  Thornton Jackson, Grand Commandeur du SC du REAA établi par la Franc-Maçonnerie noire américaine de Prince Hall.

Ce sont des éléments essentiels à prendre en compte dans notre conception de la personnalité d’Albert Pike.

Albert Pike, le Ku Klux Klan, la Franc-Maçonnerie et le REAA.Merci à Arturo de Hoyos et nous serons désormais plus prudent dans notre appréciation de Pike et en toute état de cause, aucun élément documentaire précis et de première main ne permet d’affirmer – en l’état actuel de nos connaissance – de l’appartenance d’Albert Pike au Ku Klux Klan.

 

 

Je tenais évidemment à le souligner ici.

° Complément publié le 4 janvier 2016 :

Dans une réponse à un article du 31 décembre 2015 à 11h06 publié par Arturo sur sa page Facebook, S.Brent Morris*  apporte les précisions suivantes, qui vont dans le sens des propos d'Arturo :

Stephen Morris As far as I know, all accusations of Pike's involvement in the Klan can be traced to two sources:

1) the 1905 edition of Lester and Wilson's "Ku Klux Klan: Its Origin, Growth, and Disbandment." with an introduction by Dr. Walter Fleming who claimed that Pike was the "Chief Judicial Officer" (p. 27) and

2) 1924, Susan L. Davis, "Authentic History Ku Klux Klan 1865-1877," who added the claim that Pike organized the Klan in Arkansas (p. 276). Both of these claims were made well after Pike's death in 1891.

There is no first-hand evidence; there is no sourcing for Fleming's or Davis's claims; Pike's name is not mentioned in the US Senate investigation of the Klan.

I'd love to know of another source, and especially one with some substantive documentation.

Ce à quoi Arturo a répondu :

Arturo de Hoyos Brent, I noted some of that in Jean-Laurent's article. Thanks for the additional info.

* S. Brent Morris est 33ème degré, éditeur du Scottish Rite Journal, publication du SC juridiction Sud des Etats-Unis et premier américain à devenir Vénérable Maître de la loge Quatuor Coronati. Il est l'un des meilleurs spécialistes de l'histoire du Rite Écossais aux Etats-Unis.

Jean-Laurent Turbet

 

Albert Pike, le Ku Klux Klan, la Franc-Maçonnerie et le REAA.

 

Albert Pike, le Ku Klux Klan, la Franc-Maçonnerie et le REAA.

 

Attention ! Cet article, comme tous les articles du "Bloc-Notes de Jean-Laurent sur les Spiritualités", (http://www.jlturbet.net/) est écrit en mon nom personnel.

Je ne parle ni au nom d'une association, ni d'un parti, ni d'une loge, ni d'une obédience maçonnique.

Mes propos n'engagent que moi et non pas l'une ou l'autre de ces associations.

Je ne suis en aucune façon habilité à écrire au nom d'une association, d'un parti, d'une loge, d'une obédience maçonniqueTout ceci pour que cela soit bien clair, qu'il n'y ait aucune ambiguïté de quelque nature que ce soit.

Quelles que soient mes responsabilités - ou non -  présentes ou futures dans une organisation, les propos tenus dans cet article comme dans tous les articles de ce Bloc-Notes, sont exclusivement des opinions personnelles qui n'engagent que moi.

Je rappelle simplement que la liberté d’expression est en France un droit Constitutionnel, quelle que soit notre appartenance à une association de quelque nature que ce soit.

Dans son article 10, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose que : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi. »

Dans l'article 11, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose aussi que : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »

Ces deux articles ont valeur constitutionnelle car le préambule de la Constitution de la Ve République renvoie à la Déclaration de 1789.

La Constitution et les Lois de la République Française s'appliquent sur l'ensemble du territoire national et s'imposent à tout règlement associatif particulier qui restreindrait cette liberté fondamentale et Constitutionnelle de quelque façon que ce soit.

Jean-Laurent Turbet

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F
Bonjour, sur un plan technique la création du Klan, a sans doute été une manipulation du nord pour achever le sud , Albert Pike, préfigurant le nouvelle ordre en toute logique peut être a son origine.Le sud n importait pas d esclaves ils les achetait au nord qui lui avait des navires négrier, dont les familles était d origines protestante ou israélite.Pendant la guerre civil les noirs s engageants dans l armée du sud, etaient déclarés libre, avait la même solde et le même uniforme que les blancs,et combattaient dans les mêmes unités.Dans le nord les esclaves etaient ensemble et envoyés en premiere ligne.Il est donc logique que pour retourner l oppinion dans les siecles a venir la création du kkk antisémite était une aubaine pour faire oublier le business des familles du nord, d ailleur un General nordiste voulait renvoyé ces"négres" en afrique.La manipulation Maçonnique est donc possible, a étudier bonne journée
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H
Cher ami<br /> L'argument présenté pour "battre en brèche" le rôle probable de Pike et de nombreux autres US WASP Masons dans le KKK n'est pas neuf. Pike offrit un livre à un maçon afro-américain: la grande affaire. On le savait déjà. C'est circonstanciel. Ce qui est structurel, surtout au XIXe s. mais encore aujourd'hui, c'est une culture ségrégationniste et racialiste. Le courant principal de la FM aux États-Unis l'a reproduit depuis ses origines. Aujourd'hui encore, on en trouve bien des héritages. Voyons ce qu'en pense Cécile Révauger, la principale spécialiste mondiale de la question: "American white Grand Lodges repeatedly excluded black Freemasons, alleging<br /> they were ‘clandestine’, refusing to acknowledge the validity of their initial<br /> charter and making declarations which would make many Masons ashamed<br /> today. Albert Pike himself claimed in 1875 he would give up Freemasonry rather<br /> than accept black men.5 Yet he had nothing against the existence of separate<br /> Grand Lodges and in 1877 he even offered a copy of the Scottish Rite ritual to his<br /> ‘friend’ Thornton Jackson to help him launch the first Prince Hall Supreme<br /> Council in Washington DC. The case of Nathaniel B. Forrest, however, is a real<br /> skeleton in the cupboard: Joseph Walkes reminded his brethren of the fact that<br /> the Southern veteran of the Civil War was indeed made a mason in a white<br /> lodge, ‘Angerona Lodge No. 168’ in Memphis, on October 29, 1877, i.e. seven years<br /> after he had founded the Ku Klux Klan and become its Grand Wizard (Walkes<br /> 1979: 85. Denslow, also mentions the fact in 10 000 Freemasons, 1958, I: 63).<br /> <br /> Pike ne déclarait-il pas en 1875:<br /> Proceedings of the Grand Lodge of the Ancient and Honorable Fraternity of Free & Accepted<br /> Masons of the State of Ohio at its Sixty-eighth Annual Grand Communication begun and held at<br /> Columbus, October A.L. 5875, Cincinnati, Western Methodist Book Concern Press, 1875,<br /> 49–50. I am grateful to Brent Morris for providing me with the full text of this letter. Pike<br /> could write both: “Prince Hall Lodge was as regular a lodge as any lodge created by competent<br /> authority, and had a perfect right (as other lodges in Europe did) to establish other lodges,<br /> making itself a mother Lodge”. And a few lines further: “I took my obligations to white men,<br /> not to negroes. When I have to accept Negroes as brothers or leave Masonry, I shall leave it.<br /> I am interested to keep the Ancient and Accepted Rite uncontaminated, in our country at<br /> least, by the leprosy of Negro association. Our Supreme Council can defend its jurisdiction,<br /> and it is the law-maker. There can not be a lawful body of that Rite in our jurisdiction unless<br /> it is created by us.”
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J
Brent Morris que vous citez est du même avis que Arturo de Hoyos sur la non participation de Pike au KKK.
J
Brent Morris, que vous citez, est du même avis que Arturo de Hoyos sur la non participation de Pike au KKK
H
L'argument présenté pour "battre en brèche" le rôle probable de Pike et de nombreux autres US WASP Masons dans le KKK n'est pas neuf. Pike offrit un livre à un maçon afro-américain: la grande affaire. On le savait déjà. C'est circonstanciel. Ce qui est structurel, surtout au XIXe s. mais encore aujourd'hui, c'est une culture ségrégationniste et racialiste. Le courant principal de la FM aux États-Unis l'a reproduit depuis ses origines. Aujourd'hui encore, on en trouve bien des héritages. Voyons ce qu¿en pense Cécile Révauger, la principale spécialiste mondiale de la question: American white Grand Lodges repeatedly excluded black Freemasons, alleging<br /> they were ‘clandestine’, refusing to acknowledge the validity of their initial<br /> charter and making declarations which would make many Masons ashamed<br /> today. Albert Pike himself claimed in 1875 he would give up Freemasonry rather<br /> than accept black men.5 Yet he had nothing against the existence of separate<br /> Grand Lodges and in 1877 he even offered a copy of the Scottish Rite ritual to his<br /> ‘friend’ Thornton Jackson to help him launch the first Prince Hall Supreme<br /> Council in Washington DC. The case of Nathaniel B. Forrest, however, is a real<br /> skeleton in the cupboard: Joseph Walkes reminded his brethren of the fact that<br /> the Southern veteran of the Civil War was indeed made a mason in a white<br /> lodge, ‘Angerona Lodge No. 168’ in Memphis, on October 29, 1877, i.e. seven years<br /> after he had founded the Ku Klux Klan and become its Grand Wizard (Walkes<br /> 1979: 85. Denslow, also mentions the fact in 10 000 Freemasons, 1958, I: 63).<br /> <br /> Pike ne déclarait-il pas en 1875:<br /> Proceedings of the Grand Lodge of the Ancient and Honorable Fraternity of Free & Accepted<br /> Masons of the State of Ohio at its Sixty-eighth Annual Grand Communication begun and held at<br /> Columbus, October A.L. 5875, Cincinnati, Western Methodist Book Concern Press, 1875,<br /> 49–50. I am grateful to Brent Morris for providing me with the full text of this letter. Pike<br /> could write both: “Prince Hall Lodge was as regular a lodge as any lodge created by competent<br /> authority, and had a perfect right (as other lodges in Europe did) to establish other lodges,<br /> making itself a mother Lodge”. And a few lines further: “I took my obligations to white men,<br /> not to negroes. When I have to accept Negroes as brothers or leave Masonry, I shall leave it.<br /> I am interested to keep the Ancient and Accepted Rite uncontaminated, in our country at<br /> least, by the leprosy of Negro association. Our Supreme Council can defend its jurisdiction,<br /> and it is the law-maker. There can not be a lawful body of that Rite in our jurisdiction unless<br /> it is created by us.”
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V
Albert Pike ne fut un partisan de l'esclavagisme. Il a écrit, "Je ne suis pas de ceux qui pensent que l'esclavage est une bénédiction. Je sais qu'il est un mal ...." Fred W. Allsopp, _Albert Pike, A biography_ (Little Rock, Ark.: Parke-Harper Company, 1928), 181.
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I
Albert Pike fut un partisan de l'esclavagisme (il rompit avec des partis politiques où il était entré car ils refusaient de soutenir l'esclavagisme, avant le déclanchement de la guerre de sécession)<br /> <br /> Il fut général sudiste (il commanda une brigade indienne ralliée aux sudistes - il semble avoir été assez ami avec les Indiens) <br /> cf Wikipédia en anglais et notice de la Grande Loge de Colombie britannique sur Pike.<br /> <br /> Il n'existe aucune preuve qu'il fit partie du Klan ...mais on prête à Pike la phrase "nous devons tout faire pour maintenir la suprématie blanche" et dans un poème écrit après la défaite du Sud, The lament of Dixie, il évoque Dixie (le Sud) "gouverné et haï par ses anciens esclaves".<br /> <br /> Enfin le premier Klan (créé juste après la guerre par des officiers sudistes) est considéré, quand on veut faire la part des choses, comme la seule possibilité de défense des Blancs du Sud, livrés à toutes les exactions (méritées ou pas) qui menacent les vaincus...
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P
Art de Hoyos est plus catégorique que "je ne suis pas sûr"... IL affirme qu'il n' y pas de preuves, aucune
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