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C'est Alain Bernheim lui-même qui nous l'apprend sur sa page Facebook : Le Suprême Conseil de France vient de lui décerner la qualité de membre d'Honneur.
Le Suprême Conseil de France du Rite Ecossais Ancien et accepté, créé en octobre 1804, est le second Suprême Conseil du monde en activité, après le Suprême Conseil créé à Charleston en 1801 (aujourd'hui Suprême Conseil Juridiction Sud des Etats-Unis).
Le Suprême Conseil de France est le gardien et le conservateur du Rite Ecossais Ancien et Accepté sur toute l'étendue de la République Française.
Le Suprême Conseil de France est présidé par Claude Collin, qui en est le Très Puissant Souverain Grand Commandeur.
C'est une très belle disctinction reçue par Alain Bernheim et qui couronne des dizaines d'années de recherches et une expertise à nulle autre pareille concernant le Rite Ecossais Ancien et Accepté. Seul un petit noyau de chercheurs en France (comme Louis Trébuchet, Claude Gagne, Pierre Mollier et quelques autres) est au niveau de connaissance d'Alain Bernheim.
Pour celles et ceux qui ne le connaîtraient pas encore, Alain Bernheim est né à Paris le 23 mai 1931 et réside en Suisse à Montreux.
Membre de la Grande Loge Suisse Alpina, il est le seul Français qui est membre de la célèbre loge de recherches Quatuor Coronati, de la Grande Loge Unie d'Angleterre. Mieux, il en a été nommé 1er Surveillant pour l'année 2013-2014.
Alain Bernheim est également 33ème degré du Rite Ecossais Ancien et Accepté au sein du Suprême Conseil Juridiction Sud des États-Unis d'Amérique.
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Alain Bernheim et Arturo de Hoyos, Grand Archivist et Grand Librairian du Suprême Conseil Juridiction Sud des Etats-Unis d'Amérique.
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Il est également CBCS, Visiteur Général d'Honneur du Grand Prieuré de Belgique et membre du Royal Order of Scotland.
En 2009, la Scottish Rite Research Society (Washington, D.C.) lui a accordé sa plus haute distinction, l'Albert Gallatin Mackey Award for Lifetime Achievement, et le Suprême Conseil de France lui avait déjà décerné le Prix Caroubien 2011.
« Le rite en 33 grades - De Frederick Dalcho à Charles Riandey » (publié aux éditions Dervy) a reçu le prix littéraire de la Maçonnerie française en novembre 2011.
« Ramsay et ses deux Discours », est paru également en 2011 en édition limitée aux Éditions Télètes.
Son dernier livre, « Les deux plus anciens manuscrits des grades symboliques de la franc-maçonnerie de langue française », (Dervy), vient de sortir en novembre 2013.
Il a publié nombre d’ouvrages qui font autorité dont je vous recommande la lecture et notamment « Une certaine idée de la Franc-Maçonnerie », « Le rite en 33 grades, de Frederick Dalcho à Charles Riandey », un livre majeur sur le Rite Ecossais Ancien et Accepté, « Ramsay et ses deux discours » etc...
Ne manquez pas une conférence d'Alain Bernheim si vous avez l'occasion de l'entendre, et surtout, lisez le !
Encore bravo à Alain et merci à lui pour tout ce qu'il apporte dans la compréhension et la promotion du Rite Ecossais Ancien et Accepté, en France et dans le Monde.
Jean-Laurent Turbet
° Pour aller plus loin :
° Alain Bernheim, « régularité et reconnaissance » , sur ce site.
° Alain Bernheim et la censure, sur ce site.
° Les livres d’Alain Bernheim, sur Amazon.
° Le site internet d’Alain Bernheim.
Attention ! Cet article, comme tous les articles du "Bloc-Notes de Jean-Laurent sur les Spiritualités", (http://www.jlturbet.net/) est écrit en mon nom personnel.
Je ne parle ni au nom d'une association, ni d'un parti, ni d'une loge, ni d'une obédience maçonnique.
Mes propos n'engagent que moi et non pas l'une ou l'autre de ces associations.
Je ne suis en aucune façon habilité à écrire au nom d'une association, d'un parti, d'une loge, d'une obédience maçonnique. Tout ceci pour que cela soit bien clair, qu'il n'y ait aucune ambiguïté de quelque nature que ce soit.
Quelles que soient mes responsabilités - ou non - présentes ou futures dans une organisation, les propos tenus dans cet article comme dans tous les articles de ce Bloc-Notes, sont exclusivement des opinions personnelles qui n'engagent que moi.
Je rappelle simplement que la liberté d’expression est en France un droit Constitutionnel, quelle que soit notre appartenance à une association de quelque nature que ce soit.
Dans son article 10, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose que : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi. »
Dans l'article 11, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose aussi que : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »
Ces deux articles ont valeur constitutionnelle car le préambule de la Constitution de la Ve République renvoie à la Déclaration de 1789.
La Constitution et les Lois de la République Française s'appliquent sur l'ensemble du territoire national et s'imposent à tout règlement associatif particulier qui restreindrait cette liberté fondamentale et Constitutionnelle de quelque façon que ce soit.
Jean-Laurent Turbet
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