La justice de Buenos Aires accuse l’Iran et le Hezbollah d’avoir organisé l’attentat contre L’Association des mutuelles israélites argentines (AMIA) le 18 juillet 1994, qui avait fait 85 morts et plus de 150 blessés, et réclame même l'arrestation de l'ex-président Ali Akbar Hachémi Rafsandjani (au pouvoir entre 1989 et 1997), de quatre de ses ministres et de plusieurs membres de l'ambassade d'Iran à Buenos Aires.
LArgentine accuse lIran davoir fait sauter le local de lAMIA à Buenos Aires.
«La décision de commettre l'attentat contre le siège de l'Amia, l'Association des mutuelles israélites argentines, a été prise par les plus hautes autorités du gouvernement de la république islamique d'Iran, qui ont planifié sa préparation et chargé le groupe terroriste libanais Hezbollah de son exécution», a affirmé lors d'une conférence de presse Alberto Nisman, le procureur en charge de l'enquête, précisant que l’attentat «aurait été commis en représailles à l'annulation par le président argentin Carlos Menem [1989-1999] d'un contrat de fourniture de technologie nucléaire à l'Iran».
Les enquêteurs ont aussi découvert des transferts de fonds inhabituels entre le conseiller culturel de l'ambassade d'Iran à Buenos Aires, Mohsen Rabbani, soupçonné d'être l'organisateur de l'attentat et Téhéran.
Voir également les articles suivants : Buenos Aires accuse Téhéran et le Hezbollah (Libération) ; L'Argentine accuse l'Iran de l'attentat antisémite de 1994 (Le Figaro)
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